One Piece : Grand Ocean
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Ile de Koloch

2 participants

Aller en bas

Ile de Koloch Empty Ile de Koloch

Message par Hyûma Sam 1 Mai - 10:46

Situé a quelques jours de navigation de LongueTown, l'île de Koloch est notamment réputée pour ses ateliers maritimes et les prix exorbitants qui s'y pratiquent. Les artisans prennent en effet un malin plaisir à faire payer au prix fort les erreurs des capitaines faisant leurs premières armes sur GrandOcean.

On rapporte que cette pingrerie ambiante remonte à l'aube des temps, à l'époque où Koloch était encore relativement isolé, et où une religion particulière naquit, dont le fondement repose sur la croyance que chacun emportera ses richesses matériels dans l'au-delà, où elles lui seront fort utile pour s'y réserver une bonne place. C'est pour cette raison que les morts sont ensevelis avec leurs biens et que les montagnes et les sous-sols de l'île regorgent de catacombes piégés et, parait-il, pleines à craquer de richesses.

L'île, de forme plutôt circulaire, possède deux montagnes qui se font face, formant une belle vallée verdoyante. Aux deux extrémités de cette vallée se trouvent des cités portuaires et leurs ateliers maritimes.

Hyûma
Pirate Méconnu/Admin

Messages : 553
Date d'inscription : 11/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Ile de Koloch Empty Re: Ile de Koloch

Message par Hyûma Sam 1 Mai - 10:46

« Mais dites-moi que je rêve… »

Je peste et râle depuis une bonne heure. Sans grand effet, vu que tout le monde m’ignore en faisant la sourde oreille. Ce qui ne m’empêche pas de râler pour autant, hein, vu que je sais bien qu’ils entendent quand même.

« J’hallucine, quoi ! Un million de berrys !? Juste pour refermer un petit trou de rien du tout ? Mais c’est l’arnaque totale, oui ! »

Bon, d’accord, j’exagère un poil : en lieu et place d’un petit trou de rien du tout, c’est une jolie balafre de trois mètres de diamètre qui orne le flanc de mon rafiot. N’empêche qu’un million de berrys, ça me reste en travers de la gorge !

« Ils gravent les planches de bas-reliefs, au moins, pour ce prix-là ? Parce que j’aurais bien quelques idées, du coup… »

Je soupire un grand coup, histoire de bien montrer à tout le monde à quel point je suis exaspéré, et me laisse tomber dans mon grand fauteuil de commandement. Un énorme truc bien massif, qu’en impose, qui siège au beau milieu de ma cabine. Avec ça, je peux toiser tranquillement mes sergents en attendant qu’il y en ait un qui me propose une solution.

Peine perdue : leurs chaussures, le plafond ou un truc au loin à travers le hublot, ils sont tous plongé dans une profonde contemplation méditative.

Jamais mieux servi que par soi-même, hein…

Alors que je commence à réfléchir sérieusement au problème, la porte de ma cabine s’ouvre à la volée, et Izumi fait une entrée fracassante.

« Ah ! Ben c’est pas trop tôt ! Ça fait des plombes qu’on t’attend !
_ J’arrive au bon moment, on dirait…
_ Comment ç…
_ Le moment où tu commences à réfléchir, celui qui suit les trois plombes de grognements et d’auto-apitoiement improductif. C’est toujours comme ça…
_ Je… Hum… Heu… D’abord, je ne m’auto-apitoie pas !
_ Oui, oui, c’est ça. Toujours est-il que je suis passé voir l’Impeccable, savoir comment ils s’en sortent.
_ Et ?
_ La note de lessive et de produits de nettoyage est tellement salée qu’ils n’ont plus de quoi remplacer leur grand voile.
_ Grand bien leur fasse…
_ Et comme il nous tienne pour responsable des dégradations, ils exigent qu’on paie la moitié du prix.
_ Hein ? Mais ça va pas la tête ?! C’est leur voile, c’est eux les responsables !
_ Oui, c’est vrai, ils n’ont pas été très futés de déchirer leur grand voile avec leurs carreaux de balistes. Oh, mais attends voir… Ils n’ont pas de balistes ! Hum… Je me demande bien qui est-ce qui en possède ?
_ Gna gnagna gnagna… C’est bon, j’admets, c’est nous qui sommes responsables… Mais eux, ils ont bousillé notre coque.
_ Ses hommes n’avaient pas d’explosifs.
_ Tu ne vas quand même pas prendre leur défense !
_ Techniquement, s’il n’y avait pas eu des matériaux susceptibles d’aboutir à un explosif artisanal dans notre cale, ils n’auraient jamais pu…
_ Mais on s’en fout ! Ce sont eux qui…
_ Il faut savoir prendre ses responsabilités.
_ Mais…
_ On ne discute pas, Shin.
_ Capitaine Shin… Toi et ton foutu sens de l’honneur royal ! T’étais vraiment obligé de l’embarquer avec toi ?
_ Tu veux que je te rappelle pourquoi j’ai du embarquer ?
_ Nan, c’est bon… »

Pfff… C’est toujours comme ça, avec Izumi. ‘faut qu’on fasse les choses comme elle l’entend, sinon elle se fâche. Et pas moyen de discuter, parce que sinon, elle se braque. Et après elle cogne. Ce que j’essaie d’éviter le plus souvent, d’une part, parce que ça fait mal, et d’autre part, parce que ça sape un tantinet mon image de capitaine intrépide lorsqu’elle le fait devant tout le monde…

Du coup, va falloir que je donne un coup de pouce financier aux autres huluberlus… Comme si j’avais les moyens, en ce moment !

« Et même pas moyen de dévaliser le chantier naval… Ou alors, on fait une croix sur les réparations… On est dans la panade, les gars… Allez, il nous faut une idée, là !
_ On monte une kermesse ?
_ C’est une blague ?
_ On bosse au chantier ?
_ Si on savait réparer des navires, on aurait pas besoin de leur service !
_ On vend le navire et on en achète un plus petit ?
_ Nan ! J’ai pas investi autant dans ce rafiot pour le brader au premier venu…
_ …
_ Pfff… Y’en a pas un pour rel… Trésor !? J’ai entendu le mot trésor !! Qui a parlé de trésor ?! »

La plupart me regarde comme si j’étais devenu dingue. N’empêche que mon oreille ne me trompe jamais. Je suis sûr et certains d’avoir entendu quelqu’un prononcé le mot trésor dans le chuchotement ambiant.

Finalement, le sergent Gorsk lève timidement la main.

« Je disais simplement que c’était pas étonnant qu’ils extorquent autant aux étrangers, vu leur manie de vouloir se faire enterrer sous des montagnes de trésors.
_ Hein ? C’est quoi, c’te histoire ?
_ Les ancêtres de l’île avaient coutume de se faire enterrer avec toutes leurs richesses. Rapport à ce qu’ils en auraient besoin dans l’au-delà…
_ Charmant, ça explique mieux leur tarif…
_ Et donc, autant le grouillot de base n’a pas grand-chose, autant les bourgeois, les nobliaux et les princes… Si on en croit la légende, les catacombes doivent crouler sous l’or et les pierreries.
_ Et ben voilà la solution : on va piller les catacombes ! Quelqu’un a une objection ? »

Bien que je demande à la cantonade, je regarde avec insistance Izumi. Je n’ai encore jamais proposé de violer une sépulture, alors j’ignore comment elle va le prendre.

« Pas de soucis, ce n’est pas comme si les morts en avaient encore besoin… Me rassure la princesse.
_ Génial, alors…
_ Hum, excusez-moi, Cap’tain… Commence Gorsk. Mais il est de notoriété public que les catacombes sont truffées de pièges.
_ Et alors ? Où est le souci ? ‘Suffit de les désamorcer ou de les éviter…
_ Pis on dit qu’elles sont hantées.
_ Mais c’est de la supers… ti… tion… Pfff…»

La guigne ! Plus superstitieux qu’un pirate, je ne connais pas…

« Bon, je ne forcerai personne à me suivre… Doit bien y’avoir une poignée de gars dont la cupidité l’emportera sur la frousse. Allez, je veux que les préparatifs soient finis dans dix minutes. Et prévoyez des sacs ! Pleins ! Et des gros ! »

Une demi-heure plus tard – c’est toujours comme quand on balance un horaire : y’en a toujours la moitié qui sont pas prêt ! – et nous posons pied sur le plancher des vaches. A en croire Grosk, les catacombes truffent principalement la montagne et son sous-sol. Raison pour laquelle on se trimballe une série de pelles et de pioches, ce qui nous donne un air on ne peut plus discret.

Bah, si on nous demande, on répondra qu’on s’est reconverti en fermier le temps de payer les réparations.

Je mène donc ma petite troupe, composé de Scrag, mon fidèle corbeau, d’Izumi et d’une grosse demi-douzaine de fier-à-bras qui n’ont pas froid aux yeux, d’un pas leste, jusqu’au quai où stationne l’Impeccable. Non pas que je pense qu’il y ait un accès aux catacombes depuis le quai, mais je vois surtout une occasion de rembourser cette soit-disante dette une bonne fois pour toute, sans me fouler.

Je hèle donc l’équipage, et demande une entrevue avec le capitaine. Quelques minutes passent, et on nous autorise enfin à monter, à condition de mettre les patins, parce que vous comprenez, on vient de cirer le pont.
Ben voyons…

Ok, je l’admets, le navire porte bien son nom. Sans blague, si je n’étais pas certain que c’est le même navire que j’ai abordé – ou qui m’a abordé, selon le point de vue – je jurerai que c’est un navire neuf. Pas de coquillage sur la coque, des cordages immaculés, des cuivres tellement lustrés qu’on se refléterait dedans… Sans rire, ce type devrait se faire sponsoriser par les marques de détergents.
Parce que ça, c’est de la pub efficace.

Nous suivons le second dans les entrailles du navire, qui embaume du doux parfum de diverses fragrances végétales, - c’est assez étrange, un bateau qui sent la lavande, quand même… – et nous pénétrons dans la cabine de mon homologue pirate, qui se précipite à notre rencontre pour nous accueillir, sourire calqué aux lèvres, l’air affable.

« Bonjours, mes amis, j’allais justement prendre mon thé de quatre heure. Vous vous joindrez bien à moi, non ? »

Genre, je viens en visite de courtoisie et j’ai le temps de m’envoyer deux-trois godets d’eau bouillante vaguement parfumée. Bien évidemment, diplomate comme pas deux, ma réponse fuse illico.

« NoOmpff ! »

Ma réponse n’a pas été la seule à fuser : le coude d’Izumi en a fait autant. Et avant que je ne récupère, la voici qu’elle enchaîne et accepte, volontiers, non, je vous assure, si ça ne vous dérange pas.

Hypocrite, va !

Oui mais voilà. Izumi n’est pas une hypocrite, c’est juste qu’elle aime bien que, parfois, de temps en temps, on ne se conduise pas comme des sauvages mais comme des gens civilisés. Du coup, il m’a fallu supporter toutes ces simagrées pendant trois plombes, tandis que les deux compères de la haute société discutaient de la pluie, du beau temps, du cours du produit vaisselle et des mille et une contrariétés à vivre sur un navire mal entretenu. Et avec une faille béante dans la coque, soit dit en passant.

J’ai fait la sourde oreille, genre j’ai pas saisi l’allusion, et je me suis vengé sur les petites gâteaux en mangeant tous ceux aux chocolats.

Ça leur apprendra, non mais.

Finalement, profitant d’une léger blanc dans la conversation – ils sont tous les deux en train de siroter leur tasse – je parviens à intercaler quelques mots.

« Hé, maintenant, on peut parler du trésor ?
_ Un trésor ? Où ça ? Comment ? Quand ? »

Bjorn semble s’être soudain métamorphoser : son regard se met à briller, il piaffe presque d’impatience et semble tout fébrile, tout d’un coup. Oublié, la tasse d’eau chaude. Voilà qui me rassure un chouïa. Ce type est quand même un pirate dans le fond…

« Moi et mes gars, on va aller dévaliser les catacombes du patelin. Ça fait des siècles qu’ils y enterrent leurs morts avec toutes leurs possessions pécuniaires, alors il y a forcément un max de thunes à se faire. Ça t’intéresse ?
_ Je ne sais pas… J’attends toujours mes trois cents mille berrys pour acheter ma voile, je te rappelle.
_ Compte la dessus et bois de l’eau fraîche ! Je ne vois pas pourquoi on devrait payer ta foutue voile.
_ Hé ! Je te rappelle que c’est de ta faute si l’autre était bonne à jeter !
_ Et alors ? Tes hommes ont bien éventré mon navire ! A ton avis, qui est le responsable qui devrait participer à la réparation ?
_ Heu… Joker.
_ On m’appelle ? »

C’est le second de Bjorn, qui vient de passer la tête par la porte entrebâillé. Soit il écoutait aux portes, soit… Nan, il écoutait aux portes.

« Nan, Joke, je ne t’appelais pas… Et puis qu’est-ce que tu fais là ?
_ Ben j’ai entendu le mot trésor…
_ Exact, mais ton patron joue les chats échaudés…
_ Mais pas du tout, c’est juste que je flaire le piège : pourquoi tu me proposes d’aller t’aider à chercher un trésor fabuleux alors que tu pourrais tout garder pour toi ?
_ Parce que ce qu’on va ramener, mes gars et moi, c’est pour notre pomme. Je t’ai indiqué où se trouve un trésor, va te rembourser toi-même.
_ Mmmmh… Mouais… ça se tient, je suppose… Bon, donnes-nous cinq minutes et on arrive.
_ Comment ça, « on arrive » ?
_ Ben tu vas nous guider jusqu’aux catacombes, c’est bien le minimum, non ?
_ NoOoompf ! »

Encore pris de vitesse par Izumi…

« Mon capitaine voulait dire qu’il vous doit bien ça et s’excuse une nouvelle fois pour les désagréments causés par… »

A se demander qui commande, parfois…

Une demi-heure plus tard – « cinq minutes » ? C’te blague ! – et ma petite troupe reprend le chemin, plus forte de Bjorn, Joke et une demi-douzaine de fier-à-bras équipés de… seaux !?

Et ben oui, les gars de Bjorn se trimballaient avec des seaux, des serpillères et même des balais…

Bah, si on nous demande, on dira que les gars de Bjorn se reconvertissent dans le ménage à domicile…

Nous quittons la ville, crapahutons un bon quart d’heure sur la route sinueuse qui serpente le long de la montagne et finissons par trouver l’entré des catacombes. Difficile de la louper, vu que c’est une énorme double porte en pierre, massive, taillée pour représenter les idoles de ce peuple étrange.
Même pas peur.

« Comment va-t-on faire pour pénétrer là-dedans ? demande Izumi.
_ Faisons sauter la porte, propose Joke.
_ Dans le genre discret, ça va se poser là. Y’a sûrement des puits d’aération, des trucs comme ça… Cherchons.
_ C’est des catacombes, pas un palace quatre étoiles, me sort Bjorn.
_ T’as une meilleure idée, monsieur-je-sais-tout ?
_ Allons voler la clé.
_ Mais bien sûr ! On va se taper toute la route en sens inverse jusqu’à la ville et après, faudra encore se la retaper pour revenir. Si tant est qu’on trouve la clé, cela va de soi.
_ Hé bien vas-y, donnes nous ta solution monsieur le génie…
_ Je…
_ Tous à terre, ça va sauter !! »

Bjorn et moi avons juste le temps de nous retourner pour voir Joke détaler comme un dératé, Izumi sur ses talons. Un rapide coup d’œil à la porte me dévoile une jolie quantité de poudre et une mèche qui se rue dessus presque instantanément.

M’enfin…

L’explosion retentit et l’onde sonore nous frappe de plein fouet, avant de rebondir sur la surface de la montagne et se propager au loin. L’écho tinte encore quelques secondes, et le tout a sûrement du s’entendre jusque la vallée en contrebas.

Je hurlerais bien sur nos seconds pour leur expliquer une notion très simple comme la chaîne de commandement, mais je suis trop occupé à recracher la poussière et épousseter mes vêtements. C’est donc Bjorn qui s’en charge, vu qu’il a eu la présence d’esprit de s’abriter derrière le premier couvert venu – moi, en l’occurrence – pour ne pas se salir.

Quelques menus explications plus tard, où j’apprends qu’Izumi a autorisé Joke, n’ayant pas d’armes à poudre sur lui, à l’instar de ses sbires, a taxé la poudre de mes gars, et nous pouvons enfin pénétrer dans le mausolée.

J’allume donc une torche et m’avance hardiment – forcément, avec Izumi à mes côtés, le premier mort-vivant qui se pointe finira en chiche kebab – dans la pénombre, suivis de mes ouailles. Au bout de quelques mètres, je me retourne pour héler Bjorn, histoire qu’il ne marche pas bêtement sur la dalle piégée qui nous tend les bras, et m’aperçois soudainement qu’il n’est pas encore entré.

Forcément : il attend que ses gars aient fini de balayer l’entrée. S’agirait pas qu’il salisse ses bottines lustrées, quand même.

Ouh, je sens que cette virée va être particulièrement longue…

Hyûma
Pirate Méconnu/Admin

Messages : 553
Date d'inscription : 11/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Ile de Koloch Empty Re: Ile de Koloch

Message par Elmo Sam 22 Mai - 17:39

« Bien, bien, bien, bien, bien, bien, bi…
-T’arrêtes de dire bien, tu me stresses!
-Bien.
-Mais ta gueule!!
-Voyons, arrête de parler comme cela à messire Bjorn.
-Mais…
-T’as entendu ta princesse chérie, arrête de me parler comme ça vermine purulente. »

Bon, il commence à me faire chier bien sérieusement lui. Hey mais qu’est ce qu’il fout avec ce truc…

« Me touche pas!!! »

Voyons il va se calmer le petit sale, je suis quand même le capitaine Bjorn l’intrépide, vainqueur incontesté de tous les concours de propreté pirate, le meilleur, et il oserait me toucher, cette ignoble face de rat? Je ne laisserais pas un tel affront impuni…

« Mais, on pourrait pas ne serais ce qu’avancer un chouia plus vite? Parce que là ça commence à m’énerver…
-Mais, mais, tu crois vraiment que je vais me salir et attraper plein de bactéries pour que toi, petit capitaine stupide, tu puisses avancer plus vite, mes hommes font le plus vite qu’ils peuvent mais c’est tellement sale ici que…
-Mais on s’en fout!!!
-Mais non, tu veux ma mort?
-Ouais ce serait pas mal…
-Capitaine, arrêtez de lui parler comme ça!
-Tu me vouvoies maintenant? On aura tout vu… Bon, c’est pas tout mais je part devant.
-Attends, tu risques de te perdre, je te suis… »

Enfin débarrassé de ce zigoto. Mais qu’est ce que fait Joke, on dirait qu’il est en train de composer une complainte… Écoutons, ça peut toujours être utile…

« C’est terrible, c’est affreux!
-Quoi?
-Ils se moquent de tout!
-Qui?
-Et nous pauvres pouilleux, ils nous laissent tous les deux…
-Oh… »

Mais, c’est pas possible, ils vont nous piquer notre part du trésor, les rapaces! Pourquoi les ai je laissés partir? Ils vont se casser avec notre «Or» ! Et notre «Or», c’est sacré!

« Bon dépêchez vous bandes de ramollis, on a des pirates à rattraper! »

Putain, mais ils pourraient pas se grouiller, ce chien galeux va avoir tout raflé… Mais, je ne peux pas laisser faire ça! C’est innommable ce qu’il fait, d’abord, il m’explose mon navire puis il me dit qu’il va me rembourser mais c’est pour mieux me prendre à revers, quel pervers ce mec, faut jamais faire confiance à un pirate, bien que je doute de ses capacités… Bon, sacrifions notre magnifique belle et importante personne pour une juste cause, l’ «Or», euh je veux dire mon «Or»…

« Bon, camarades, nous allons faire une entorse au règlement afin d’avancer légèrement plus vite pour rattraper l’ennemi…dis je sans trop d’enthousiasme.
-Et en quoi consiste cette entorse? Demanda judicieusement Joke.
-Et bien, je vous autorise à ne passer que le balai, le reste sera négligé… Vous pouvez par ailleurs abandonner vos seaux d’eau ici… Concédais je.
-Ouais, vive le capitaine!!! Scanda l’ensemble des marins. »

Quels fainéants, à la moindre occasion de ne rien faire, ils sautent dessus, et féroces avec ça! Non mais quand même, il s’agit tout de même de mon intégrité! Y ont-ils pensé à ça seulement? Je vais devoir endommager ma propre personne au profit de tout le monde! Que je suis bon et généreux.

Bon, nous avons augmenté notre vitesse d’environ quelques mètres à l’heure, c’est un énorme progrès. Et là, malheur, au bout de la galerie, je peux apercevoir un croisement. Et merde, il n’y a donc pas de chance sur terre? Pas d’bol, comment savoir par où ils sont passés? Mes hommes s’enfoncent dans les deux galeries tout en balayant le sable. Le sable, mais oui, le sable, en marchant dans le sable on laisse des traces de pas. Je suis un génie, et doué avec ça! Mais, ils sont en train de tout balayer! Non.

« Stop! Arrêtez, nous allons perdre leur piste avec toutes vos âneries! Braillais je désespérément.
-Mais capitaine, c’est vous-même qui avez dit de passer le balai… Se justifièrent mes hommes.
-Que nenni. Enfin, si un peu, mais, c’est de votre faute de toute façon, si vous n’aviez pas été là tout aurait été pour le mieux! Les incendiais je.
-Mais…
-Pas de mais, vous savez très bien que vous êtes responsables de tout ce fatras. Je ne vous laisserais pas vous en tirer comme ça, menaçais je (sans bave aux lèvres néanmoins, c’est trop sale). En attendant, arrêtez de balayer immédiatement histoire que je trouve leur piste! »

Malheureusement pour moi mes hommes étaient allés déjà loin dans chacune des deux parties de la galerie et je dut m’essouffler durant plus de cent mètres afin de vérifier si c’était la bonne que je prenais pendant que Joke allait voir de l’autre côté. Merde, c’est lui qui a pris le bon, aucune trace de pas par ici. Je dois revenir? Non, quand même pas, cette abrutie de malchance n’aurait pas encore frappée? Je dois me retaper les cents mètres à pied? Je vais me suicider, je le sens.

« Capitaine, hurla Joke, c’est par là!
-Je crois que j’avais compris, répliquais je navré. »

Je dus donc marcher jusqu’au carrefour pour repartir dans l’autre allée. Pour bien faire comprendre à Joke qu’il n’aurait pas du prendre ce chemin et me laisser le prendre, je geignit un coup, histoire de m’assurer qu’il s’occuperait bien de moi. Il réagit au quart de tour.

« Vous allez bien, capitaine ?
-Non, je te ferais remarquer que j’ai du marcher 300 mètres, c’est inadmissible !
-La prochaine fois, j’irais voir dans les deux moi même.
-C’est exactement ce que je voulais entendre. »

Bien, au moins celui là est toujours de mon côté, le reste de l’équipage aussi donc. Mais, que font ils ces deux là ? Ils marchent sans balai devant la partie nettoyée ? Je les ferais fouetter ! Mais, ce sont les deux zigotos ! Alors là, ils vont tâter de mes balles pour avoir essayé de me dépasser.

« Mais, cet abruti nous tire dessus ! Izumi, fait quelque chose !
-Non, il est dans son droit… Ce n’est pas très responsable. »

Merde, cette fayote, je l’ai loupée de peu. Encore un peu en dessous et je la touchait. Je suis trop stressé, il faut que je vise mieux. Qu’est ce qu’elle fait encore cette bouffonne ? Elle vient vers moi, elle a l’air fâchée. Merde, si j’avais su j’aurais tiré juste !

« Aie ! Lâche moi, sale peste ! Dis je en essayant de dérober mon oreille à sa main vengeresse.
-Qu’est ce qui vous prend de nous tirer dessus ?
-Mais c’est parce que vous essayiez de me voler mon « Or », je le sais, c’est ça que vous vouliez faire mais moi, Bjorn, dix fois meilleur balayeur pirate, trente fois maître de propreté on ne m’abuse pas comme ça !
-Mais qu’est ce que vous croyiez ? Qu’on allait tout voler, vous êtes malade, hurla Shin. »

Oui, bon lui, on ne lui a pas causé. Il commence sérieusement à me les briser menues… Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai un trésor à trouver…

« Hop, on avance, j’ai envie de trouver mon dû…
-Ouais, on part devant.
-Non ! Vous restez avec moi ! Je n’ai pas que ça à faire de vous courir après…
-Mais on fait ce qu’on veut !
-Attention ou je vous canarde et vous vous retrouverez avec le trésor, enterrés six pieds sous terre… »

Cette conversation se termina là même si une centaine d’autres du même genre fusèrent tout au long de la traversée… Puis, on tomba enfin vers une salle pleine de richesses… Tout mes hommes, Joke et moi ainsi que Shin et Izumi entrâmes dans la pièce. C’est alors que je ne pu résister à l’envie de toucher à un merveilleux diadème étonnamment propre…

Iouiouiouiouiouiouiouiouiouiouiou !!!!

Merde !!! C’est à ce moment là que toutes les issues de la salle se fermèrent…
Elmo
Elmo
Pirate Méconnu

Messages : 165
Date d'inscription : 26/01/2010
Age : 29

Revenir en haut Aller en bas

Ile de Koloch Empty Re: Ile de Koloch

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum