One Piece : Grand Ocean
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Concours Anniversaire !

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Message par Destin Sam 27 Nov - 9:25

Oyez, oyez, preux aventuriers des mers !

Notre forum fêtera bientôt sa première année, et à cette occasion, nous vous proposons de fêter cela comme il se le doit par un petit concours !

Le thème de ce premier concours touchera au développement du Bg du forum : nous vous proposons de définir votre Capitaine-Corsaire "rêvé", qui pourrait être repris partiellement, voire tel quel, par le staff pour l'intégrer au forum. Même si la patte du Destin viendra fort probablement y ajouter sa touche personnelle.

Qu'est-ce que cette description devra contenir ?
Hé bien, vous pouvez librement vous inspirer d'une fiche rp. Devrons figurer -outre son nom, prénom et éventuels surnom ou titre- sa description physique et psychologique, ainsi que son histoire et ses ambitions, et bien évidemment son drapeau/emblème.
A cela peut s'ajouter son éventuel Fruit du Démon, ainsi que sa façon de combattre et/ou quelques techniques emblématiques (nous ne vous demandons bien évidemment pas le corpus détaillé des 225 techniques du karaté aquatique qu'il maîtrise...).
De la même façon, si vous estimez que son navire amiral, voire son équipage, mérite une description, libre à vous à vos risques et périls...

Les dates importantes :
_ Vous pouvez poster votre prestation du 1er décembre jusqu'au 24.
_ Dans les jours qui suivent, le staff se réunira pour décider quelle prestation remportera la palme.
_ Le 1er janvier (Note aux incultes : date de la création du forum), remise de la récompense au vainqueur par le staff.

Une récompense ??

Eeeet oui, car qui dit concours, dit forcément récompense pour le vainqueur. Et une récompense mystère, juste pour vous faire bouillir pendant tout le mois de décembre, nyahahaha, je suis machiavélique !!

Le règlement :
Spoiler:

Notez que ce topic servira seulement et uniquement à la réception de vos copies, pour un souci de clarté (donc inutile de poster des "Oh! Quelle idée magnifique, puissant staff que nous vénérons avec ferveur, je vais sûrement participer" ou des "Post réservé, je posterai plus tard"). Pour discuter (un peu) du concours et (sûrement) flooder un peu, nous vous offrons ce somptueux topic.

Bonne chance à tous et que le meilleur gagne !

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Message par Way Dak Jeu 23 Déc - 14:30

Nom : Olavson

Prénom : Smirv

Age : 42ans

Description physique :
Smirv Olavson est un homme râblé, costaud et musclé, aux épaules larges capable de porter de lourdes charges. Son visage, surmonté d’une tignasse rousse lui arrivant jusqu’aux épaules, aux traits rudes et aux yeux bleu enfoncé et couvert d’une épaisse et courte barbe rousse. Il va la plupart du temps torse nu (torse qu’il à velu d’ailleurs). Il porte d’épaisses bottes de cuir, ainsi qu’un pantalon et une ceinture de la même matière, à laquelle sont accrochés une hache courte à deux lames et un marteau de guerre. Du haut de ses 42 ans, il a tout du marin expérimenté et roublard qui a vu plus de tempêtes et explorés maintes contrées. Ses nombreux voyages au grand air lui ont d’ailleurs donné une peau tannée et quelques rides. Dotés d’une endurance phénoménale et d’un solide appétit, il à aussi le verbe haut et la voix tonitruante.

Caractère :
Quand tout va bien, c’est un homme de bonne humeur et un bon vivant. Rieur, bagarreur, chahuteur et combattant valeureux, il est très peut rancunier. C’est avant tout un homme pratique qui aime beaucoup raconter ses voyages, il à toujours de multiples anecdotes à vous conter. Il jure souvent (pour un oui ou un non) avec le nom de ses dieux. Il aime la bonne bouffe, la bonne bière, les bonnes tavernes et les filles de taverne peut farouche. Il chante souvent (parfois faux mais toujours avec entrain) des chansons de son pays ou de sa composition (il est très imaginatif, même s’il lit ou écrit mal, il compte très bien). Cet homme sympathique peut s’effacer quand la situation est grave pour laisser place à l’habile marin qu’il est, à l’homme à la volonté de fer et au combattant cruel qu’il peut devenir.

Fruit du Démon :
Type Zoan (anciennement triangulaire, mauve avec des taches jaunes). C’est un fruit du Bovin (catégorie Auroch). Quand il prend cette forme, Smirv se transforme en un auroch male adulte, à la robe fauve, avoisinant la tonne et le mètre quatre-vingt au garrot, avec des magnifiques cornes longues de près d’un mètre. Sa demi-transformation semble gonfler son corps, qui reste néanmoins humain jusqu’au épaules, le tout surmonté de la tête de sa transformation, ce qui a en autre pour conséquence de décupler sa puissance et sa résistance. Il maitrise ses transformations très bien, bien qu’il semble perdre un peu de lucidité sous sa forme bovine.

Technique de combat :
Très simple, est portant terriblement efficace. Elle consiste à écraser l’ennemi sous un déluge de coup (hache [à double lame et manche court] et marteau) et de permuter brusquement avec sa forme bovine ou demi-humaine.

Histoire :
Smirv Olavson était un très beau bébé, né dans un beau village d’une belle ile (isolée) aux beaux hivers bien froids et aux étés bien frais. De cette ile était issus un peuple de brave commerçants. IL y a fort longtemps, l’un deux s’aperçut que ses affaires s’amélioraient s’il se trimballait avec des outils lourds et malcommodes (telle que des haches peu pratique pour couper du bois et des marteaux trop gros pour planter des clous…) Un de ses descendants constata qu’il pouvait être utile de débarrasser le client de certains objets trop encombrant pour lui. Bien vite, cela devient la norme (de toute façon, le client ne se plaignait pas…). Toutefois, LA grande innovation en matière de commerce fut du fait du grand-père de Smirv qui eut l’idée de vendre près de son ile ce qu’il « acquérait » loin (en réalisant un gros bénéfice…). Evidemment, la fortune fut aux rendez-vous.

Un jour, le père de Smirv ramena à la maison (après une expédition mouvementé: sur 7 bateaux partit, quatre seulement revinrent, mais tellement chargés d'or, qu'on lui pardonna bien vite...) un objet inutile, de forme triangulaire, mauve avec des taches jaune, arguant que « ça fera joli dans la cuisine ». Le fruit du démon resta donc là, dans un placard, jusqu’a ce que le jeune Smirv (alors âgés de sept ans), qui avait très faim, décida de le manger (il y avait plus de jambon…). Si possible loin des copains (qui lui avait piqué son gouté : ledit jambon…). Après le choc que sa première transformation fit subir à sa famille, il apprit à maitriser son pouvoir et devint un habile marin (sur un beau Drakkar) et un grand commerçant.

Jusqu’au jour où il rencontra un navire de la marine, navire dont le capitaine (essaya) de lui faire la morale. Il s’enfuit alors mais une idée s’implanta dans son crane et fit petit à petit son chemin : En continuant comme ça, il aurait à dos et pirates et la marine. Il accepta donc l'offre d'amnistie du gouvernement mondial et se fit respecter (et craindre) comme un grand capitaine corsaire en s'occupant lui meme des rivaux qui voulurent lui arracher ce titre (et continua à faire du commerce de temps en temps, mais discrètement…)


Dieux : (Toujours précédé de « par »)

-Tons : Dieu du voyage
-Tezvit : Fils du précédent, dieu du raid et du pillage ainsi que du vent.
-Paings : Dieu de la pierre et de la terre.
-Ia : Déesse des bannis et de ceux qui n’ont plus d’espoir en général.
-Agraaf : Dieu de la culture, du savoir et de l’écriture.
-Angon : Dieu de la guerre et du combat.
-Mesan : Déesse de l’agriculture et de l’élevage
-Tennère : Déesse du mariage, de l’amour, de l’entente et curieusement du commerce.
-Bleeuu : Nom communément donné à l’Océan et à la Mer.

Bien sur, il y en à bien d’autres…

Drapeau :

Une auroch rouge chargeant sur fond d'or.

Bateau:
Un drakkar le plus souvent, pouvant contenir une trentaine de personne, figue de proue à tete d'auroch, voile carrée, navire à fond plat, capable de remonter les fleuves et rivières mais dépourvu de canon. Après, ce navire ne navigue jamais seul, mais toujours en compagnies de cinq ou six de ces semblables
Son ile en à environ quatre ou cinq douzaines,qui sillonent les mers en permanence..

Ambition :

-Vivre sa vie au jour le jour, et bien en profiter.
-Chanter de nouvelles chansons.
-Devenir encore plus riche.
-Devenir un demi-dieu sur son ile et entrer dans la légende.

Chanson :

Viens donc là la piétaille
Viens mon gars que j’t’étripaille
Pour moi t’es qu’de la boustifaille
Et bientôt, j’’vais te mangeaille

Refrain :
J’t’éclate la tete à coup de sabot
D’toute façon t’était pas beau
J’tai arrangé façon maison
Et maintenant t’as l’air moins con

Nous étripons dans ma chanson
Si t’es chanceux t’as un marron
Et un et deux nous découpons
Dans la chair morte nous avançons

Refrain

Fais gaffe p’tit gars on est méchant
Et moi j’sui vraiment pas content
Des femmes y’avait mais pas d’argent
Vl’a pourquoi ta tête est en flanc

Refrain

Maitenant qu’j’ai tout brulé
Ton ile j’en ai rien à cirer
Et ton bateau que j’ai coulé
Lui aussi tu peu’t’le garder

Refrain

V’la mon ile maman j’arrive
Et si j’suis pas tout à fait ivre
C’est pacque sur l’rafiot y’avait pu de vivre
J’suis bien content de voir tes rives


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Way Dak
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Message par Elmo Jeu 23 Déc - 18:02

Nom: Morannon

Prénom: Ethan, surnommé « Le vagabond »

Âge: 28 ans

Apparence physique:

Ethan est un homme d’une taille moyenne, environ 1m80, assez musclé mais sans pour autant avoir un corps aux dimensions de culturiste. Il a le visage maigre et froid, de forme ovale et le teint halé. Ses cheveux son bruns, lisses, mi-longs, à peine en dessous des oreilles, mal peignés. Il possède des yeux marron, sombres, vides de toute expression, que surplombent des sourcils broussailleux. Son nez est assez volumineux, qu’on pourrait qualifier de nez juif, sa bouche, charnue et assez épaisse entourée de joues creuses. Il se présente toujours avec une barbe de trois jours. Il s’habille en général de vêtements sombres. Il aime notamment porter une veste de cuir marron, usée et rapiécée sur des T-shirt noirs. Il porte aussi au coup un pendentif en forme de sablier.

Ethan

Description psychologique:

Ethan est quelqu’un de très froid, n’aimant pas manifester sa présence. On pourrait le qualifier d’agoraphobe, mais ce serait exagérer le simple fait qu’il aime à être seul ou en petit comité. Il n’est pas l’homme le plus intelligent que la terre ait connu, mais ce n’est pas le dernier des idiots, loin de là. Il ne parle pas beaucoup mais dès qu’il prononce quelques paroles de sa voix grave et rauque, il attire l’attention. Il est très difficile de le faire rire, c’est pour cette raison qu’il s’est attaché à Pagaille, car c’est la seule personne capable de le faire quasiment à tous les coups. On pourrait le décrire encore par bien des noms, mais, de tous les qualificatifs qu’on pourrait lui prêter, terrorisant est sans doute le meilleur. En effet, bien qu’il ne le veuille pas tout le temps, il inspire la peur.

Histoire du personnage:

Né dans une famille de marchands, dans les régions du Sud, son enfance n’est que joie et bonheur et donc pas très intéressante à raconter.
C’est à dix-huit ans qu’il part pour la première fois loin de son île natale. Embauché comme moussaillon sur un navire marchand, il apprend vite le métier de marin. L’équipage pénètre alors sur Grand Océan et fait voile sur Longue Town, lorsque percuté par un rocher, le bateau sombre dans l’océan.
Eloigné du reste de l’équipage par la catastrophe, il atteint la ville deux jours plus tard, à moitié mort. Il est alors recueilli par une vieille femme et se retrouve sur pied peu de temps après.
En visitant la ville, un homme le bouscule sans s’excuser et il l’attrape alors par la manche. La discussion ne durera pas longtemps, Ethan lui aura brisé le cou et prit de panique prend la fuite en voyant arriver les marines.
Il rencontre alors un pirate, l’accoste et lui demande son soutien. Celui-ci le fait sortir de la ville et l’embarque sur son navire. À bord, il est pris d’un subit accès de folie et il tue tout le monde et jette les corps à la mer.
Il conduit alors le navire jusqu’à l’île la plus proche et rencontre Pagaille, qu’il libère de la cage ou il est retenu. Après de grands éclats de rire, le perroquet le convainc de devenir pirate. C’est lui qui lui permet de rester calme et de réprimer ses pulsions meurtrières. Il engage alors une vingtaine de purs bandits, change le nom de son navire et part sur les mers.
Après de multiples exploits, quêtes de trésors et viles traîtrises, sa prime de capture est très élevée mais ce n’est que lorsqu’il éventre un vice amiral de la marine que sa prime atteint 400 millions. C’est après s’être échappé des griffes de deux amiraux souhaitant venger leur acolyte qu’il entreprend de piller la demeure du chef du gouvernement ou il a appris que se cache un fruit du démon d’une valeur inestimable. Au bout d’un combat acharné, il a à peine le temps d’avaler le fruit qu’il est de nouveau poursuivi. Il se cache alors pendant un an et reparaît avec une quasi totale maîtrise de son fruit.
Respecté et craint de tous, il ne devient Corsaire que pour pouvoir parvenir à ses fins, mais surtout grâce aux judicieux conseils de son ami perroquet. Depuis, il est libre de ses actions et prépare ses coups en douce.

Ambition personnelle/Projets d’avenir:

Renverser le gouvernement mondial pour une politique plus à sa mesure. Il est bien entendu guidé dans ses idées par Pagaille, unique véritable cerveau dans l'histoire, qui cherche à faire régner la terreur sur le monde et qui pense que cela ne se peut que par le biais, ou plutôt le contrôle du gouvernement. Quand aux véritables ambitions du Morannon, il s'agit sans aucun doute de ne jamais rester totalement seul et pour se faire, il s'attache à son oiseau.

Fruit du démon:

Logia : Fruit de l’or
Permet à son utilisateur de transformer son corps en or. Ainsi, il peut soulever de très lourdes charges, donner des coups très douloureux et lui même recevoir des coups sans rien sentir. Il peut solidifier ou liquéfier son corps à volonté. Quand le fruit est vraiment très bien maîtrisé, il a aussi la capacité de mouler le corps de la personne comme il le veut. Sous forme d’or bien sur.

Style de combat :

La plupart du temps, Ethan se bat au corps à corps, en renforçant ses attaques par les pouvoirs de son fruit. Mais, grâce aux capacités de ce fruit, il peut aussi se former des lames ou des armes à feu, avec des balles d’or bien sur.

Camp: ancien pirate recruté par la marine

Ancienne prime: 400.000.000 de berrys

Grade: Capitaine corsaire

Navire :

The silent thief : Ce navire est un sloop, pouvant accueillir une vingtaine de personnes, il est très rapide, ne possède que deux canons qui sont placés la plupart du temps de chacun des côtés. Ethan, grâce au pouvoir de son fruit peut les déplacer et les recharger très facilement.

Equipage :

L’équipage du « silent thief » est composé de vingt hommes, au service d’Ethan, bien sur, spécialisés dans la navigation. Ils peuvent ainsi, faire avancer le navire à son maximum quand besoin est. Ils sont entraînés au sabre mais pas assez pour résister à une équipe spécialisée.

Seconds/Bras droits/Lieutenants:

-Pagaille:

Description physique : De la grande famille des psittacidés*, cet Ara possède un plumage rouge, très brillant. Il a le bout des ailes bleu et la queue violette. Un rictus moqueur est très souvent dessiné sur son visage…

Pagaille

Description psychologique : Possédant un humour, léger et volatil, c’est sans doute le pirate le plus spectaculaire de tout Grand Océan. D’une lointaine branche de perroquets japonais, les « ara qui rient », il est sans cesse en train de railler, de se moquer, ou tout simplement de faire rire. Cet atout est si fort qu’il captive les ennemis et embrouille leurs esprits afin que son capitaine puisse faire son travail. La phrase succédant ainsi les rires et bien entendu la mort de la personne étant quelque chose du genre « Oh non, pas Pagaille ! ». Outre ses fonctions de beau parleur, c’est aussi un éternel dragueur, né pour aimer mais pas pour être aimé. Il occupe parfois le poste de vigie et en de rares occasions, de porte plume. Il est aussi le conseiller d’Ethan et arrive très facilement à ses fins. On pourrait presque dire que c’est lui qui commande mais il ne fait que guider son capitaine pour les choix importants, sinon, il ne lui demande pas conseil. Bien entendu, ce perroquet est un animal extrêmement intelligent et foncièrement mauvais qui n'œuvre que dans un seul but, être reconnu et célèbre et ce grâce à Ethan.

*Il se plaisait souvent à caqueter « Et psittacidés, tu peux jouer au Yams!! »


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Message par Hyûma Jeu 23 Déc - 21:57

Participation hors concours, puisque je fais parti du jury...


Thelion K. Eliad, dit le Magicien Blanc, Capitaine du « Cirque Ambulant »


A travers les vitres crasseuses du bouge « L’Hippocampe Fringuant », on pouvait voir le soleil se coucher lentement, nimbant le ciel de couleurs pastelles.

Jimmy le Gros, tenancier de la baraque, astiquait tranquillement ses verres, lorsqu’il vit arriver Horkan, qui se traîna jusqu’au bar avec un grand sourire.

« Hé, Jimmy, t’as entendu la nouvelle ? Il paraît que le Magicien Blanc va bientôt accoster ! Des pêcheurs ont aperçus son navire, à quelques encablures de là ! »

Le gros Jimmy laissa échapper un sifflement devant l’énormité de la nouvelle. Cela attira l’attention du gosse assis non loin.

« Le Magicien Blanc ? Qui est-ce ?
_ Hein ? Tu n’as jamais entendu parler de lui ? Thelion K Eliad, dit le Magicien Blanc est l’un des 7 Capitaines Corsaires de la Marine, répondit Jimmy. Et c’est probablement le plus aimé de tous, au sein de la population.
_ C’est vrai ? S’exclama le gosse. Comment ça se fait ? Tu peux m’en dire plus ? Qu’est-ce qu’il a fait ? Il est fort ? Et à quoi il ressemble ? Est-ce qu’il recrute ?
_ Holà, holà, du calme, hein, le tempéra le tenancier. Y’a tant à dire qu’on pourrait écrire des bouquins entiers sur ce type.
_ Autant commencer par le début, répondit Horkan. Alors, à quoi ressemble le Magicien Blanc ? Hé bien, comme tu t’en doutes, il ressemble à un magicien, un vrai de vrai, comme on en voit dans les livres d’aventures. C’est un type, un peu fluet, qui a l’air d’un jeune homme d’une vingtaine d’année tout au plus. Il porte une longue veste dont les pans lui descendent jusqu’au cheville, attachée par des boutons de cuivre le long du torse, et cerclée par une ceinture de soie bleue au niveau de la taille. Comme tout bon vêtement de magicien, la veste possède des manches très, très larges, qui flottent gracieusement en tout sens lorsqu’il gesticule. Son pantalon est bouffant et d’une blancheur immaculée, et ses pieds sont confortablement installés dans une extravagante paire de babouches bleues. Quant à ses mains, elles sont cachées dans une grosse paire de gants blancs, renforcés de cuir.
Et sa tenue de magicien serait incomplète sans une grande cape blanche, un chapeau pointu dont l’extrémité se rabat mollement vers le bas, et une écharpe bleue qu’il remonte souvent jusqu’au dessus de son nez, pour cacher son visage et se donner des airs mystérieux.
En digne représentant de sa caste, le Magicien Blanc affiche de nombreux colifichets ésotériques : le fermoir de sa cape, en or, est frappé du symbole du soleil, alors que figure sur le large pendentif d’argent qu’il porte au cou le symbole de la lune. Il possède aussi quatre gris-gris accrochés à la ceinture, chacun comportant une pierre précieuse symbolisant les quatre éléments. Rubis, améthyste, opale et diamant.
Enfin, il ne se sépare jamais de Ragunar, un impressionnant sceptre d’ébène, aussi grand que lui, et dont la tête est sculptée en un buste de dragon en train de cracher. Evidemment, tout le sceptre est recouvert d’idéogrammes, de pentacles et autres formules magiques.
_ Le Magicien Blanc, reprit Jimmy, est aussi, voire surtout, reconnaissable à son incroyable crinière rousse. De longs cheveux qui lui descendent jusqu’aux talons, et lui tombent dans les yeux. On dit d’ailleurs qu’ils sont bleus, ses yeux, désarmant d’innocence, et que lorsqu’il ne se cache pas derrière son écharpe, il est toujours souriant, d’un sourire franc et chaleureux lorsqu’il se donne en spectacle, ou d’un sourire cruel et dérangeant lorsqu’il massacre des pirates… ‘Fin, c’est ce que prétend la rumeur. »

Un instant, le petit garçon resta coi, le temps pour lui de se faire sa propre image du Magicien Blanc. Mais son attention dévia bien vite, et il revint à la charge.

« Et il est comment, le Magicien Blanc ? Demanda-t-il au patron.
_ Comment ça ?
_ T’as dit que c’était l’un des plus populaires des Capitaines Corsaires, donc il est gentil. Mais les capitaines corsaires, c’est des méchants, nan ? Alors, il est comment ?
_ Rusé, lâcha Horkan.
_ Et… insista le gosse.
_ C’est un véritable renard, et bien malin celui qui pourrait deviner son jeu. Alors est-ce qu’il porte un masque ou est-ce sa véritable nature, va savoir ; mais toujours est-il qu’il est quelqu’un de très aimable et polie. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours une parole gentille. Et ce n’est pas parce que sa tête était anciennement mise à prix pour une somme mirobolante qu’il prend les gens de haut, ça non. Et il a le cœur sur la main. Enfin je suppose. En tout cas, depuis qu’il est devenu Capitaine Corsaire, il n’a jamais refusé son aide à qui que ce soit. Et son pêché mignon, c’est l’emphase, le sens du spectacle. Tu vois, pour lui, peu importe la fin, c’est avant tout la manière de faire qui compte. Et avec lui, ça doit être théâtrale, spectaculaire même. Il aime se donner en spectacle et que les gens le regarde avec des yeux admiratifs. C’est ça, le Magicien Blanc.
_ Ouais, grommela le gros Jimmy. T’occultes aussi tout les bruits qui courent de l’époque où il n’était qu’un pirate comme les autres. On dit que c’est un adversaire implacable, qui ne connaît pas la pitié, et qu’il se réjouit de la mort et du sang. Et que lorsqu’il se sent offensé, il pique des colères terribles, et il lui est déjà arrivé de s’en prendre aux membres de son équipage.
_ Pfff… Des bobards, personne n’en sait rien.
_ Mettons que ce ne sont que des rumeurs alors… Comme celles qui prétendent qu’il haït le Gouvernement Mondial.
_ Ah bon ? S’étonna le gamin. Mais pourquoi ? C’est un Capitaine Corsaire, donc il travaille pour eux, non ?
_ D’après la rumeur, il s’en sert comme couverture. Et ça marche : jamais le Gouvernement n’osera s’en prendre à lui de face, car sa côte de popularité le protège. Une action injustifiée du Gouvernement à son encontre soulèverait un vent de révolte. Alors, ils attendent sagement qu’il fasse une erreur. Quant au Magicien Blanc, hé bien, ce ne sont que des rumeurs, mais on dit qu’il se sert des spectacles qu’ils donnent pour implanter des idées dans l’esprit des gens, que ce sont des paraboles anti-gouvernementals. Et aussi, qu’il prend contact avec les mécontents, et les soutient financièrement pour qu’ils se révoltent. Vrai ou faux, les îles qui ont reçu sa visité connaissent toujours un regain d’activité hostile au Gouvernement Mondial.
_ Toujours d’après la rumeur, renchérit Horkan, cette inimitié envers le Gouvernement lui viendrait de ses études cabalistiques. Il aurait étudié de sombres secrets sur des monolithes couvert de runes et aurait décidé de partir en croisade contre lui.
_ Alors le Magicien Blanc n’est pas avec le Gouvernement Mondial ? Pourtant, il est à ses ordres.
_ Ça, c’est vite dite, railla Horkan. Comme bon nombres de Capitaine Corsaire, hormis ordre de réquisition majeur, le Magicien Blanc se contrefiche des ordres de la marine. Mais il protège les civils et pourchasse les pirates ayant de fortes primes, alors ça fait le jeu du Gouvernement. »

La plupart de ses considérations et enjeux politiques passaient bien au-dessus du gamin, qui commençait à se lasser du sujet. Son esprit vagabond sauta donc à la question suivante.

« Et comment est-ce qu’il est devenu Capitaine Corsaire ? Ou même pirate ?
_ Ça, c’est une longue histoire… Soupira Jimmy. On sait peu de choses concernant son passé. Il a débarqué un beau jour avec le Cirque Ambulant sur GrandOcean, s’en prenant indifféremment aux pirates, aux marines, et même aux civils.
_ Foutaises ! Beugla Horkan. Le Magicien Blanc n’a jamais fait de mal aux civils !
_ Oui, oui, sûrement une exagération. Enfin, toujours est-il qu’il était déjà recherché, probablement à cause des savoirs cabalistiques qu’il a exhumés au cours de sa quête de connaissances magiques. Il a navigué quelques années, frappant quelques coups d’éclats ci et là, réchappant de justesse à des embuscades de la marine. Disparaissant parfois des mois, avant de reparaître là où on ne l’attendait pas… Et puis, un beau jour, l’un des 7 a été vaincu, et il a bien fallu lui trouver un remplaçant. Alors le conseil de la Marine s’est réunis, a palabré pendant des jours, et a choisi un successeur.
_ Le Magicien Blanc ?
_ Etrangement… non. Un autre. Le conseil a donc dépêché un navire messager prévenir l’heureux élu, sauf que le messager ne trouva que des débris épars en lieu et place du Galion espéré. Et le Cirque Ambulant qui pansait ses plaies non loin. Le Magicien Blanc venait de liquider le successeur. Du coup, le conseil a décidé de faire au plus simple, et d’intégrer le Magicien Blanc à l’Ordre. M’est avis que cela leur retire une épine du pied et que ça leur permet de le conserver plus facilement à l’œil. »

Le silence revint un moment, alors que le gosse digérait les informations. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour revenir à la charge.

« Vous avez mentionné plusieurs fois le Cirque Ambulant. C’est quoi comme bateau ? Et l’équipage du Magicien Blanc ? Il est fort, lui aussi ? Et est-ce qu’il n’a qu’un seul navire ?
_ Holà, ça en fait des questions, se plaignit Horkan. Bon, pour commencer, non, le Magicien Blanc n’a pas qu’un seul navire sous ses ordres. Il en a trois : deux corvettes, petites et rapides, qui lui permettent d’envoyer rapidement des troupes où il le faut, quand il le faut. Il lui arrive d’embarquer dedans, mais c’est rare. Ces deux corvettes sont commandées par ses deux plus fidèles Lieutenants. Quant au Cirque Ambulant, c’est son navire amiral. C’est un énorme trois-mâts, long, large et à faible tirant d’eau. Il est comparable aux navires de guerre de la marine, sans véritable points forts ni points faibles. Il est surtout reconnaissable à l’énorme chapiteau jaune et rouge qui recouvre le pont supérieur. Quand il accoste, le Cirque Ambulant est modifié, et de nombreux gradins sont montés sur les parois latérales : c’est sur le bateau même que l’équipage présente ses spectacles.
Car l’équipage du Magicien Blanc est spécial : ce sont tous des artistes de cirque. Lanceurs de couteaux, dresseurs de fauves, cracheurs de feu, clowns, magiciens… Tous ont un talent particulier. Et tous sont aussi de redoutables combattants, même selon les critères de la marine. On raconte même que le Magicien Blanc est capable de défier au Davy Back Fight un équipage pirate dans le seul but de s’approprier d’autres artistes de talents. Avant de disposer des survivants et d’aller récupérer leur prime auprès de la marine, bien entendu.
Enfin, tous les navires du Magicien Blanc arborent son emblème : La classique tête de mort avec deux tibias croisés en arrière-plan, blanc sur fond noir, avec en plus un nez rouge sur le crâne. »

Le petit garçon était aux anges. Si le Magicien Blanc avait son propre cirque à disposition, et commandant à plusieurs navires, alors assurément, c’était un personnage puissant, non ?

« Et le Magicien Blanc ? Il est vraiment fort ? Comment il se bat ?
_ Pour sûr, affirma Jimmy. Il n’a pas choisi le nom de Magicien par simple tocade. C’est un vrai magicien : il peut disparaître dans un nuage de fumée, faire cracher du feu à son bâton, décimer une escouade de la marine avec un simple jeu de cartes, annuler les pouvoirs d'un détenteur d'un Fruit du Démon… Sa magie est des plus puissantes, ça c’est sûr.
_ Et pas que sa magie, rectifia Horkan. Bien des mercenaires l’ont pris pour une proie facile, avec son allure gracile et fluette, mais ils s’y sont cassé les dents. Le Magicien Blanc manie son bâton à la perfection et n’a rien de vulnérable. »

Le gosse décida alors que plus tard, il serait un Capitaine Corsaire, comme le Magicien Blanc.

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Message par Akhenaton Ven 24 Déc - 17:14

Will v'Haivigny

Prénom: Will

Nom: Haivigny puis v'Haivigny

Description physique:

Ceux qui ont rencontré v'Haivigny et qui ont pu retranscrire leurs impressions, que ce soit dans les rapports officiels ou officieux de la Marine, dans les journaux ou dans les bars et autres lieux de la piraterie, se divisent en deux camps.
Les uns vous diront que ce jeune homme de 27 printemps est absolument charmant. Que ces cheveux bruns pales tirants sur le blond, noués dans un impeccable catogan, et cette figure sans défauts associés à des habits sobrement élégants sont du plus bel effet. Que des cernes abyssales qui entourent ces yeux turquoises nacrés sont la marque de sa détermination; Que ces traits fins et ces proportions idéales -1m83 pour 67 kilos de muscles- dégagent une telle impression de grâce que l'on comprend sans peine comment le capitaine v'Haivigny a pu s'attacher un des plus beaux partis de son pays. En revanche ce que l'on ne comprend pas c'est comment un tel homme peut incarner la mort et l'orgueil, l'égoïsme et la terreur...
C'est là qu'intervient le second groupe de personnes qui, eux, trouvent que 350 millions de Berrys pour la tête d'un tel monstre c'était bien peu cher payé! La différence fondamentale entre les deux groupes est que les premiers l'ont vu alors que tout allait bien, que son équipage allait bien, qu'il allait bien, qu'elle allait bien et que la collecte de poudre de fleur de sang allait bon train. Au contraire les autres l'avaient connu sous le coup du désespoir, de la colère ou d'un pépin quelconque.
A ce moment là mieux ne vaut pas être la cause dudit pépin ou même en créer un sous peine de servir de matière première. Dans ces situations Will dénoue ses cheveux et les lisse -voire les arrache- frénétiquement. Son corps est agité de tremblements, conséquence du manque de sommeil. Toute trace de filons blancs a disparu de ses yeux, désormais bleu nuit. En revanche grâce à la poudre son esprit reste parfaitement clair.

Plus concrètement v'Haivigny revêt des couleurs sombres ou vives en fonction de son humeur, réelle ou feinte.


Description psychologique:

Dire que son père a été un peu inspiré en prénommant son fils Will est un joyeux euphémisme. En effet le point fort du personnage est depuis toujours sa volonté, rien ne lui semble impossible, il suffit de proportionner les moyens aux fins, sa devise pourrait être le célèbre quand on veut on peut...
Certes intelligent, si Will a pu atteindre aussi rapidement son rang de capitaine de la Garde puis être un des plus jeune capitaine corsaire c'est grâce à son incroyable volonté. C'est cette même volonté qui lui permet de maintenir sa concentration en permanence et donc de pouvoir conserver l'intégrité physique de sa bien aimée. Sans cette volonté tout ce qui a été accomplit pendant ces 5 dernières années aurait été impossible et si elle faiblit, ne serait-ce qu'un instant, tout sera à recommencer.

A cette volonté il faut ajouter la passion. En effet Will v'Haivigny met tout son cœur dans tout ce qu'il fait. Et même s'il lui arrive d'hésiter, une fois sa décision prise et ses objectifs fixés il y tendra comme si sa vie était en jeu-ce qui est souvent le cas. Ce trait de caractère implique des réactions disproportionnées, v'Haivigny n'est en effet jamais timoré. Ce genre de passionné et leur histoire attirent toujours un nombre incalculables de ses semblables ce qui explique le pouvoir de séduction que Will exerce sur une partie de son équipage, généralement les officiers et les idéalistes.
Mais lorsque cette passion s'arrête et se fixe sur une personne en particulier c'est là qu'elle prend tout son sens. Rien n'est alors plus important que le bonheur de cette personne. Rien même le bonheur des autres, même le sien car Will considère que son amour crée un lien entre eux et que son bonheur suffit pour deux. Quant aux autres, quels autres? Si pour assurer le bonheur de Cyhlia des milliers de gens doivent mourir alors ils mourront...
Will v'Haivigny est donc prêt à corrompre son âme pour elle et malheureusement pour l'Humanité il l'a déjà fait.

Mais ce portait psychologique ne saura être complet si l'on ne mentionnait pas la patience. Will est persuadé que la patience obtient tout et peut donc parfois l'utiliser pour arriver à ses fins.


Armes et Styles de combat:

Maître d'armes à 21 ans, Will v'Haivigny était un virtuose de l'épée capable d'égaler les plus grands maîtres. Mais il décupla sa puissance en ingérant un fruit du démon. Fruit qui s'avéra être un logia, et même un logia plutôt particulier puisqu'il s'agit du logia permettant de contrôler la matière morte. Par matière morte comprendre tout ou partie d'un cadavre humain frais!
V'Haivigny peut donc transformer son corps en cadavre (mais sauf exception, cela n' pas grand intérêt...).
Mais il peut surtout contrôler les morts et cela de trois manières différentes:

-il peut mouvoir de la matière morte toute fraiche, concrètement cela signifie qu'il peut globalement contrôler un cadavre pendant quelques instants, mais un seul à la fois. Cela peut lui permettre d'achever un duel avec le corps du perdant en prenant par surprise le vainqueur, d'envoyer des cadavres kamikazes portant des tonneaux de poudres dans les rangs ennemis.

-En coopération avec la première manière, il peut ordonner à de la matière morte de revenir à sa place et la maintenir par sa volonté (« réparer » un bras temporairement) ou au contraire la séparer violemment, et c'est fou le nombre d'objets tranchants qu'on peut trouver dans un cadavre. Sans oublier l'effet dévastateur sur le moral des ennemis quand ils se rendent compte que chaque homme qui tombe est potentiellement un réservoir à shrapnels...

-Et enfin, la quintessence de son art. Le possesseur peut, à condition d'être en concentration permanente et d'avoir une partie de son esprit qui retient le pouvoir, maintenir en vie une personne morte. Le fruité fait circuler le sang dans le corps du moribond et maintient une étincelle de vie artificielle, qui permet à la cible de « vivre ».
Malheureusement cela implique que Will ait toujours une pensée pour Cyhlia quelque part dans son esprit, ce qui n'est pas trop ardu, la plupart du temps, mais Will doit donc renoncer à des activités qui le détende totalement ou nécessite toute son attention, comme par exemple dormir (rien ne lui assure qu'il va rêver à chaque instant de Cyhlia) ou se battre à l'épée.

Concrètement Will v'Haivigny possède une force de frappe extraordinaire en présence de son équipage (un mort suffit à Will pour faire des dégâts et donc de nouveaux morts-c'est le principe de la pyramide inversée.). Seul il est fragilisé et en est réduit à utiliser un de ses bras comme shrapnels au risque de ne pas tout retrouver à la fin...


Ambitions:
+continuer comme cela pendant 5 autres années afin de voir ce qui va arriver à Cyhlia.
-si elle est de retour pour de bon, se faire oublier et couler des jours heureux en sa compagnie
-si elle meurt, aller la rejoindre le plus vite possible. (Après l'avoir vengée!)
+être le plus heureux possible avec elle durant ce laps de temps.



Histoire:
Le monde et Will Haivigny se découvrirent mutuellement une belle journée de janvier. Le temps de revenir de la maternité et le temps vira à l'orage pour le restant de la journée, enfin semble-t-il car personne ne se souvient comment finit ce jour. Will commençait tout en bas, fils de garde du palais, il entra donc au service du Prince comme garçon d'écurie à l'âge de 8 ans. Mais le Destin l'attendait, comme souvent, au tournant... Pour son Malheur? Toujours est-il qu'il fut remarqué par un alchimiste du Prince de son pays, sorte de sage qui le prit sous son aile. A partir de ce moment Will Haivigny cessa de bichonner chevaux et mulets pour arpenter l'immense bibliothèque du savant où il apprit à lire; C'est aussi là qu'il utilisa pour la première fois son extraordinaire volonté en maîtrisant en autodidacte le maniement de l'épée grâce aux nombreux précis d'escrime présent dans cette bibliothèque.

A 16 ans il entra comme sous-officier dans la garde royale. Passionné par le métier des armes mettait touts ses talents en œuvre pour progresser.
C'est à 19 ans qu'il rencontra celle qui allait changer sa vie, radicalement... Alors Second lieutenant du Maître de la Garde il reçut l'ordre d'escorter et d'assurer la protection permanente de la fiancée de l'époque du fils du Prince. Il tomba instantanément amoureux de cette jeune fille si jolie,si intelligente, si... A ses côtés rien ne pouvait lui arriver. Pour la première fois de sa vie il se sentait parfaitement heureux. Il avait trouver sa voie: la protéger envers et contre tous. Et comme elle avit l'air heureuse avec le Dauphin alors il était heureux également, point. Et sa volonté faisait le reste, muselant sa jalousie, et puis après tout il la voyait presque aussi souvent que son amant... Il mit donc un point d'honneur à incarner le garde du corps modèle, adorant sa maitresse en secret.
Mais la répudiation aussi brutale qu'inattendue de Cyhlia bouleversa radicalement cet état d'esprit. Et devant assurer la protection de celle qu'il aimait, il brigua -et obtient- le poste de Maître de la Garde. Tant de dévouement et de passion suffirent à persuader Cyhlia que ce beau soldat la rendrait peut-être infiniment plus heureuse qu'un certain fils de prince...

Ayant obtenu, à 21 ans, tout ce qu'un jeune homme peut attendre de la vie, Will se serait bien passé d'une nouvelle intervention de son vieil ami le Destin. Apprenant que son ancienne dulcinée coulait des jours parfaitement heureux en compagnie du chef de sa sécurité, donc du premier de ses serviteurs, l'orgueil du Dauphin ne fit qu'un tour et il provoqua son successeur en duel. La manœuvre paraît absurde mais il faut savoir que les lois du pays stipulaient que quiconque touchait avec une lame un prince de sang était déclaré traître sur le champ et donc destiné à être exécuté avec famille et connaissances, le plus tôt possible. Ainsi le Dauphin n'aura qu'à encaisser une blessure légère et la Garde devrait s'interposer; Will le savait il l'avait fait.
Cela pris en compte Haivigny choisit de se sacrifier dans l'espoir que le Dauphin, puisse-t-il vivre encore cent ans, épargnerait sa bien-aimée.

L'histoire aura pu s'arrêter là et des centaines de vie aurait pu être sauvée sans l'intervention du vieil alchimiste. Le sage présenta à son ami une autre solution: il avait entendu parler d'un fruit permettant de se faire passer pour un cadavre. Profitant du délai de trois mois avant le duel -pendant lequel le jeune Dauphin apprenait à parer convenablement, Will réussit à se procurer ce fruit et s'entraîna avec, découvrant progressivement, avec l'aide de son ami toutes les possibilités offertes par cette merveille. Il acheta un navire qu'il nomma le Haillando Willant et résolu de s'engager dans la Marine comme auxiliaire. Son histoire émut les cœurs et moyennant promesse d'une rémunération il réussit à constituer un équipage correct. Will comptait faire semblant de perdre son duel et s'enfuir avec sa bien-aimée et l'alchimiste sur son navire pour vivre une autre vie, loin de ce pays maudit.

Mis au courant et ivre de rage, le fils de Prince fit empoisonner Cyhlia. Fou de chagrin et désespoir, le corps inerte de sa bien-aimée dans les bras Will Haivigny insulta les étoiles pendant plusieurs longues minutes. Là il eut une idée complètement insensée, rapidement confirmée par le sage: avec suffisamment de volonté on pouvait faire revenir et maintenir Cyhlia de force dans le Monde. Son vieil ami assurant qu'elle conserverait toute sa personnalité, elle serait simplement dépendante du cerveau de Will. Après d'émouvantes et lacrymales retrouvailles, Will changea son nom en v'Haivigny (v comme volonté) et ils cinglèrent au large.

Mais là deux problèmes se posèrent: comment faire pour ne pas s'endormir? Et, moins important pour le moment, que signifiaient les tâches noires sur les paumes de Cyhlia?
Pour le premier problème il devient rapidement évident que les mixtures habituelles comme la caféine ou les vitamines seraient inefficaces sur le long terme en raison de l'accoutumance et de leur manque de puissance. Ils durent aussi éliminer les drogues qui risquaient de le détendre à un tel point qu'il en oublierait Cyhlia.
Après une longue réflexion les trois amis furent obligés d'admettre que la substance la plus efficace et de très loin car elle n'entraînait ni accoutumance, ni dépendance ni effet secondaire était à base de poudre de fleur de sang. Seulement sous ce nom poétique se cache une partie précise des intestins d'humains adultes séchés et réduit en poudre – la poudre s'appelle ainsi en raison de la forme de la tâche de sang que l'on obtient lorsque l'on transperce le cœur de la victime, moyen le plus sûr de ne pas gâter la précieuse matière première. Sachant cela une alternative s'offrait à v'Haivigny: soit il laissait Cyhlia mourir, respectant les lois de la Nature et la vie des innocents ; soit il s'engageait dans la piraterie, pillant et surtout tuant au minimum tout les trois jours afin d'amasser la quantité de poudre nécessaire à son éveil. Au regard de sa personnalité de deviner quelle voie choisit Will v'Haivigny...

Et deux ans plus tard on retrouve notre fringuant Will à la tête d'un solide 24 canons, 300 âmes sous ses ordres, un millier de mort sur la conscience, qui se porte le mieux du monde, merci pour elle... Son équipage est donc constitué d'hommes et de femmes qui le suivent par idéalisme, appât du gain
ou simplement par peur de servir de matière première, s'ils quittaient ce maudit Haillando. Et Will croyant dur comme fer à la légitimité de son action -tout le monde a droit au bonheur- de s'enfoncer toujours plus loin, toujours plus bas...

350 millions de Berrys et les entrailles d'un capitaine corsaires réduites en poudre plus tard le Gouvernement Mondial proposa au Capitaine d'enter à son service pour remplacer le défunt; Il lui fit cette proposition dans l'espoir de contrôler les massacres et surtout de pouvoir les orienter, non plus vers les innocents mais vers les meurtriers et proclamés monstres de tout poil qui écumaient les Mers.
Voyant une occasion de légaliser ses exactions et de ne plus avoir aux trousses mais à ses côtés Will accepta. D'autant plus qu'il avait remarqué que les tâches de Cyhlia avaient diminué de manière telle qu'après dix ans elles auraient disparu. Il tenait donc à consulter une des éminences en médecine pour savoir si la disparition de ces tâches allaient entraîner le retour définitif de sa bien-aimée à la vie ou à la poussière.
Le Capitaine Corsaire v'Haivigny poursuivit donc les pirates et ses activités pour le compte de la Marine et la vision de villages en flamme, les adultes le ventre à l'air et les enfants errants, à jamais traumatisés mais saufs s'éloigna.

Mais dorénavant la Marine savait que si ce monstre par amour s'endormait par sa faute il se lancerait dans la destruction de tout ce qui arborerait la double mouette avec autant de passion qu'il en avait eu pour sa bien-aimée.
Désormais, à 27 ans, à mi-chemin entre le début de son calvaire et sa libération pour son bonheur ou son malheur, Will v'Haivigny se dresse entre les innocents et les pirates sanguinaires.

D'aucuns vous diront que c'est un démon, un fou à exécuter sans attendre mais combien ont été ému aux larmes par l'histoire de cet homme qui remerciait, les yeux embués, chaque vie qu'il prenait et oubliait tout une fois sa bien-aimée retrouvée.


Drapeau: Sur fond noir strié d'éclairs blancs: une faux, symbolisant la mort et le fruit du capitaine, un couteau à lame incurvée (l'alchimiste étripe les gens avec ça) et une éprouvette, l'objectif est clairement affiché...

Spoiler:
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Message par Invité Ven 24 Déc - 18:18

Nom : Slat

Prenom : Will

Age : 28 ans

Apparence physique :
Will fait pres d’un metre quatre-vingt quatre pour soixante et un kilogrammes. Ses cheveux orange vif lui ont valu quelques moqueries, dans sa jeunesse, mais il n’en est pas moins fier, considerant qu’ils ont servi a forger sa personnalite. Ses fins sourcils noirs sont de la meme couleur que ses yeux, noirs, meme si ceux-ci se parent parfois de reflets un peu plus bruns. Son nez et sa bouche sont ordinaires, mais ses petites dents blanches se devoilent lors de ses sourires.
Il porte frequemment des T-shirts rouges qui s’harmonisent avec sa coupe de cheveux qui n’est pas sans rappeler des flammes, et pas uniquement du fait de la couleur, et une veste noir a col double de fourrure grise qui descend jusqu'à la ceinture, ainsi qu’un pantalon noir relativement serre. Sa ceinture preferee est marron avec une boucle ouvragee de forme ovale.

Concours Anniversaire ! Spitfire3

Description psychologique :
Du fait de son enfance, Will ne supporte ni la pauvrete, ni de ne pas etre le chef. De fait, il est tres autoritaire, meme si a l’ecoute des conseils, tant que ce sont des conseils, et pas plus. Il considere egalement de son devoir de proteger ses hommes d’equipages.
Il est naturellement mefiant de ses propres hommes, une mutinerie ayant permis de le mettre au pouvoir, une mutinerie peut l’en destituer. Selon la rumeur, il possederait des mouchards sur chacun de ses navires, les mouchards eux-memes ne se connaissant pas entre eux.
A l’exterieur sur de lui, a l’interieur aussi, il reagit mal face a une affection visible, du fait de sa carence en amour de sa jeunesse. Malgre, ou peut-etre grace a son air sempiternellement serieux, son equipage l’apprecie, et apprecie surtout sa prodigalite en matiere de partage de butin. Ses yeux cillant tres peu mettent mal a l’aise les gens qui ne le connaissent pas.
Meme s'il ne le percoit pas comme ca, son obsession a posseder plus de bateaux et d'hommes rentre totalement dans la meme categorie que sa facheuse tendance a courir le butin : la cupidite. De fait, proteger ses hommes revient alors a proteger ses possessions, car ses hommes sont en quelque sorte ses possessions.

Biographie :
Ne a Water Seven dans une famille pauvre, le jeune Will Slat perd son pere et sa mere tres jeune dans les debuts d’une epidemie de cholera ensuite rapidement endiguee par le Gouvernement Mondial. Il est alors eleve par ses grands-parents maternels. Son grand-pere vivote grace a un dojo a moitie en ruines, et sa grand-mere vend des tourtes dans les rues de Water Seven. Il apprend rapidement les katas et hi-ougis de son grand-pere, mais sans y porter d’interet, preferant courir les ruelles en compagnie d’autres galopins. Il s’y livre au vol, et integre rapidement une petite bande dirigee par un gamin d’une douzaine d’annees.
Rapidement, cependant, des conflits naissent entre differentes bandes qui font les poches au meme endroit. Le jeune garcon n’est pas d’accord avec la strategie du leader actuel, avec lequel il se dispute, mais decide de rester quand meme par affection et fidelite. La bande de Will, qui a alors douze ans, est detruite, les survivants traques a travers toute l’ile et battus presque a mort par les vainqueurs. Le jeune garcon decide de s’enfuir. Il embarque donc ses maigres possessions puis s‘engage comme mousse sur le bateau de Noston Kailotsky.

Will fait rapidement ses preuves, et devient un marin accompli a dix-sept ans, puis un combattant respecte dans l’annee qui suit. Il se met en effet a s’entrainer serieusement, et developpe rapidement le style de combat herite de son grand-pere en y rajoutant des techniques de sa conception.
Vers ses dix-huit ans, Orly lui propose de renverser le capitaine, qui peche par pusillanimite. Hante par le spectre de l’echec de sa bande a Water Seven, il accepte, et prend rapidement les renes de la mutinerie. Celle-ci est menee avec brio, le capitaine et son second sont jetes a la mer et Jet Joe, elu a la majorite, laisse sa place a Will.
Le jeune capitaine decide alors de capturer la plupart des vaisseaux qu’il rencontre, n’hesitant jamais a fuir ou a attaquer de nuit. Marines, commercants et pirates sont ses proies. Il echange les prisonniers contre des primes, revend les butins, empoche des primes. Il devient la hantise des voyageurs de tout poil.
Apres avoir fete ses vingt ans, il rentre avec un considerable butin a Water Seven, ou il retrouve ses ennemis de jeunesse, et les execute lui-meme dans la meme nuit. Le lendemain matin, il se presente a la maison de ses grand-parents. Sa grand-mere est morte, mais son grand-pere est accroche a la vie par un dernier fil. Sur le point d’enseigner a son petit-fils la technique ultime de son dodo, il meurt.
Will, peu touche par tout cela, fait armer un vaisseau concu sur-mesure pour lui et l’abordage, et repart ecumer Grand Ocean. Il revient frequemment a Water Seven pour y faire construire des bateaux qui grossissent sa flotte. Attires par sa renommee, son equipage s’agrandit d’autres pirates.
Excede par ses ‘’exploits’’, la Marine lui met finalement une prime tellement elevee qu’il en devient une cible pour tous. Sachant que cette prime ne correspond ni a sa puissance propre, ni a ses exploits, ni a sa flotte, il decide d’accepter le poste de Capitaine Corsaire que le Gouvernement lui propose dans la foulee, conscient que celui-ci s’est joue de lui.

Projets :
-Continuer d’amasser richesses, navires et hommes d’equipage ;
-Trouver le One Piece, reve herite de l’epoque ou il etait mousse ;

Fruit du Demon : -

Style de combat :
Le style de combat de Will Slat est entierement base sur ses bras et mains. Il utilise donc des projections, et des frappes des coudes, du plat de la main, du tranchant, ou meme des doigts, voire des coups d’epaule. Ses jambes lui servent quasi-uniquement a se deplacer aux mieux, generalement en envahissant l’espace de son adversaire. Will saute tres rarement, et encore plus rares sont ses coups de pieds ou de genou, mais il se sert de cela pour destabiliser son adversaire.
Passe maitre dans ce style de combat herite de son grand-pere, Will s’est aussi attache a maitriser le plus rapidement possible les deux sortes de Haki qui lui etaient accessibles, soit le Haki d’observation, qui permet de percevoir les ennemis ou qu’ils soient ainsi que leurs mouvements futurs, et le Haki d’armement. A noter que pour ce dernier, Will ne maitrise que la facette permettant a toucher les logia.
La somme de tout cela donne un combattant redoutable a courte distance, et qui plus est suffisamment rapide pour au besoin se rapprocher d’ennemis lointains.

Spoiler:


Prime : 980 Millions de Berry.

Flotte :
Will Slath est a la tete d’une flotte, veritablement, plutot que d’un simple navire. En effet, lors de la derniere verification, il possedait huit navires de bonne taille, oscillant chacun entre cent et trois cent cinquante hommes d’equipage.
Etant donne que Will est originaire de Water Seven, il fait realiser la-bas ses vaisseaux sur-mesure, pour un cout certes prohibitif, mais qu’il peut se permettre. Il dispose ainsi de trois navires fins dotes d’une importante voilure, pouvant embarquer chacun entre cent et cent cinquante pirates. Ce sont les bateaux les plus rapides de sa flotte, a trois mats. Deux d’entre eux, possedant un eperon, sont seulement equipes d’une quinzaine de canons, etant plutot consacres aux abordages, alors que le dernier en possede vingt-quatre, et peut aussi tirer des bolas, soit deux boulets relies par une corde. Les bolas sont concus pour ravager mats et voiles.
Son navire amiral ne cede qu’a peine en vitesse aux trois precedents, mais embarque generalement deux cent personnes. De fait, on pourrait l’assimiler a un agrandissement des deux premiers. Seule particularite, il possede un banc de nage ainsi que des ecoutilles par lesquelles les pirates peuvent eventuellement ramer, pour sortir d’un trou de vent, ou executer une manœuvre delicate ou urgente.
Will possede egalement deux autres bateaux quasi-identiques (quasidentiques >_>), ou toutefois le banc de nage est remplace par un pont rempli de canons, ce qui porte leur nombre a trente-six. Ces deux-la ne possedent pas d’eperon.
Enfin, les deux derniers navires sont des galions imposants disposant chacun de deux bancs de nage dans leurs entrailles, ainsi que de deux mats lourdement charges en enormes voiles. Ces bateaux peu rapides et peu maniables sont toutefois dotes d’une cinquantaine de canons chacuns, pour environ trois cent hommes d’equipages, rameurs inclus. Les rameurs sont en effet des hommes libres, et la plupart se battent durant les batailles navales, pendant que le reste se tient prêt a obeir aux ordres du timonier.

La flotte de Will Slat est quelque peu dispersee, une partie accomplissant des missions pour le Gouvernement mondial, pendant que le reste, en groupe ou non, recherche des pirates, pour les revendre a la valeur de leur prime et voler leurs possessions. Parfois, la probite de Will est remise en doute, notamment quand un navire marchand est pille par des pirates qui se trouvent etre juste apres captures par un des vaisseaux de Will patrouillant dans la zone. Et celui-ci s’arroge naturellement le butin gagne contre un pirate.

Equipage :
La somme des equipages de tous les bateaux de Will Slat donne entre mille cinq cent et mille six cents personnes. Cependant, dans toutes ses personnes, tres peu font des combattants hors pairs, la plupart se battant avec des objets trouves ou voles a droite a gauche et dont ils se servent relativement, encore qu’avec relativement peu de genie.
Les equipages de ses navires roulent regulierement, encore qu’a intervalles aleatoires, afin d’eviter qu’un de ses lieutenants ne s’arroge un navire, ainsi que son equipage.

Lieutenants :
Jet Joe : Le premier lieutenant de Will Slat. Environ un metre soixante-dix pour soixante-quinze kilos, il est rable, noir de poil, brun de peau et large d’epaule. Sa barbe pousse tres vite, meme s’il la rase souvent. Entre trente et quarante ans, il perdit au Davy Back Fight contre l’equipage dont Will faisait partie, et fut recrute par le capitaine d’alors. Est devenu tres ami avec le futur capitaine corsaire. Fidele, honnete. Se bat avec des poings americains, parfois empoisonnes, parfois a lame. Il en a toute une panoplie. Ancienne prime : 520 millions.

Orly Lorentz : Second lieutenant. A contribue a la mutinerie qui a propulse Will au poste de capitaine, malgre le fait qu’il ait ete le troisieme homme de l’equipage, a l’epoque. Frolant le metre soixante-treize, fin. Cheveux chatains toujours ebouriffes, petits yeux jaunes, la quarantaine. Slat a une confiance limitee en lui, ce qui semble justifie etant donne sa trahison passee, son petit sourire en coin omnipresent, et sa cruaute gratuite parfois abusive. Comportement mielleux et doucereux. Maitrise le Kami-E du Rokushiji a la perfection. Utilise une fine dague d’un pied de long au combat. Ancienne prime : 510 millions.

Gina Ventura (seul nom connu) : Troisieme lieutenant, une femme. A choisi de rendre son equipage (avec son accord a l’unanimite) a Will Slat quand celui-ci intervint pour la sauver des griffes du Gros-Charles, qui l’encerclait avec trois batiments lourdement charges en assaillants. Baroudeuse d’une petite cinquantaine d’annees d’un metre quatre-vingt. Hanches larges, courtes jambes, dents de cheval. Peu gracieuse. Reconnaissante envers Slat, pour qui elle semble eprouver une certaine affection maternelle. Se mefie fortement d’Orly Lorentz. Possede le fruit du Sonar, lui permettant de reperer les objets solides autour d’elle. Se bats avec deux frondes, qu’elle charge avec des cailloux ou de la mitraille. Peut lier les frondes pour en faire un nunchaku.

[i]Adam Vere :[/b] Dernier lieutenant. A rejoint Will quand sa renommee a commence a croitre. Colosse d’un metre quatre-vingt dix pour quatre-vingt cinq kilos. Jambes torses, opulente chevelure blonde lui tombant jusqu’au milieu du dos, yeux verts. Souriant, charmeur, seducteur, un peu independant. Meprise completement les trois autres lieutenants, l’un pour sa fidelite ‘’aveugle’’, l’une pour son attitude deplacee envers un ‘’chef de guerre’’ et le dernier car il est meprisable. Se bats avec un fusil a double canon long d’un metre qu’il utilise comme massue au corps a corps.

Ils sont les quatre principaux lieutenants de Will Slat, les quatre a avoir en permanence la tete d’un vaisseau et dirigent systematiquement toutes les operations en l’absence de celui-ci. Le fait qu’ils ne s’apprecient pas particulierement entre eux rejaillit la plupart du temps dans des conflits d’autorite en l’absence de Will. Les autres bateaux sont diriges par des capitaines en ‘’phase test’’ qui sont plus bas sur l’echelle hierarchique, et dont la place n’est pas assuree.

Drapeau :
Le drapeau est une croix en ‘’X’’ avec une volute de fumee de chaque cote.

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Message par Sigurd Ven 24 Déc - 18:44



Je n'ai jamais fait de mal à une mouche. Alors tuer quelqu'un, encore moins, vous imaginez? Moi, je me contente d'administrer la mort de loin. C'est un job de planqué, ça, pas de héros ou de guerrier.
-Klarth F. Lester



C'est lui, oui. Peut être pas l'un des meilleurs dans son domaine, mais le seul à être resté en vie suffisamment longtemps pour se faire un nom. Car s'ils sont très souvent jalousement conservés à l'abri et à distance, tous commettent des erreurs qui leur coûtent la vie. L'imprudence, surtout. En particulier face à un autre sniper, où ces cons se lancent dans des duels à mort sans réfléchir. Tandis que lui, c'est sans aucun doute le plus pétochard des Capitaines Corsaires que le monde ait jamais porté.

Pour ça qu'il vivra vieux, le bougre. Et confortablement: il se l'est promis.

"Tire et tire-toi", c'est son mantra personnel et professionnel. Mais assez peu de gens le savent. Du moins, peu acceptent de le croire. Tous préfèrent lui prêter le bien plus répandu "Une balle, un mort", bien qu'il n'ait jamais hésité à reconnaître son manque de courage. Ses interlocuteurs, toujours nombreux, ne cessent de le louer malgré toute sa franchise qui passe toujours pour de la modestie. Alors il abandonne l'affaire, se retourne pour prendre un petit four (dont il raffole, au point tel que son cuisinier est passé maître dans l'art du feuilleté), et va prendre des nouvelles de la maîtresse de maison pour la complimenter sur le succès de sa réception. Car être Capitaine Corsaire, ça claque. Dès lors que vous ne jouez pas les méchants ou les hautains, on vous ouvre les portes de la mondanité.

Comme quoi, le jour où il a logé cette balle dans l'agent du Cipher Pol qui s'était juré sa mort, Klarth est vraiment entré dans le haut gratin de la piraterie. Sa prime a quoi, quadruplé? En tout cas, il a vraiment eu une excellente idée. Mais c'était somme toute très fair play. Comme Angus Chekov avait passé sa vie à faire monter sa prime, il pouvait bien mourir pour la même cause, non?

Cette étoile montante du CP le connaissait presque aussi bien qu'un proche, depuis le temps qu'il le traquait. En fait, c'est même lui qui a vraiment lancé sa carrière. Vous vous souvenez de Viktor Backstabba, l'homme qui a voulu marcher sur Longue Town? Il était sérieux, même s'il était stupide. Pour ça que Chekov et ses équipes ont bousillé ses navires et mit fin à sa vie. Ca a demandé deux semaines de préparation, et ça n'a prit qu'une vingtaine de minutes pour tout saboter. Deux de ses cinq navires ont coulé sur le coup, et les trois autres ont fait naufrage dans la tempête de neige que l'on avait prévu avec deux minutes d'avance.

Exit Backstabba donc, et un point de plus pour Chekov. Qui se vit au passage accorder une chouette promotion. Et ses supérieurs en attendaient bien d'autres de sa part, vu les nombreux talents qu'il possédait.

Mais quand même. Si on avait su que le pirate avait deux autres navires, on les aurait eux aussi mis en miettes, quoi. Que cet idiot de Viktor ait été assez rusé pour nous planquer ça, c'est incompréhensible. Et que, parmi ses officiers restants, ce soit la plus petite frappe qui prenne la tête, c'est un vilain coup du destin. Parce que les petites frappes qui fricotent avec les gros bras sont toujours extrêmement dangereuses. Rusées, charismatiques, sournoises, prudentes, manipulatrices et toujours très bien entourées, comme disait feu l'Amiral Kashinagi.
Et même si c'est un peu stéréotypé, c'est globalement vrai en ce qui concerne Lester.

Par exemple, pendant un moment, ces abrutis nous ont fait croire au fantôme de Backstabba. Y'a même des crétins de la marine qui sont allés s'entraîner sous l'égide de certains exorcistes. Je vous parle pas de la honte qu'ont a eu.
Au bout d'un an quand même, ces pirates se sont dits qu'ils allaient redevenir sérieux. Même s'ils gardaient le même drapeau, leurs raids devinrent progressivement de plus en plus audacieux. Et dans le même temps, de mieux en mieux planifiés. Comme cette affaire des quatre galions Bespagnols. D'où est-ce qu'ils ont obtenus les plans du trajet et les horaires, on ne l'a pas su avant que Lester ne nous rejoigne.

Et normalement, il n'aurait pas du le faire. Même s'il était talentueux à sa manière, et que sa clique s'en était mis plein les poches en quelques gros coups bien juteux, ils n'étaient pas dangereux. Aucune ambition, si ce n'est celle de continuer leur petite affaire bien pépère. Sauf que Chekov voulait finir le travail, et poussa Lester à donner le meilleur de lui même pour rester en vie, ce qui réveilla en même temps un certain truc en lui. Le genre qui fait qu'un jour, vous envisagiez le plus sérieusement du monde de faire du lourd dans votre existence.

Pendant les cinq années qui suivirent eut ainsi lieu une sacrée guéguerre entre les deux bonshommes, durant lesquelles Lester eut la très bonne idée de multiplier les alliances avec d'autres équipages pour pallier aux assauts et aux pertes qu'il subissait régulièrement. Que ces associations donnent lieu à de la trahison ou une amitié indéfectible, c'était du cas par cas (ou parfois les deux. Histoires tristes, mais nécessaires et enterrées).

Et c'est d'un coup que tout a fini. La balle a ricoché sur le mur de son bureau, dans la base principale de l'archipel d'Antoriak, pour l'atteindre à la base de la nuque. Ricoché sur le mur. Je veux dire, est-ce que c'est seulement possible?

Le pire, c'est que la balle ne l'a pas tué. Parce qu'elle n'était pas censée le faire. Lester avait réussi à injecter un genre d'espion dans le bâtiment. Là encore, une des marques de sa patte: il a plusieurs bonshommes de ce genre à son service.
En l'occurrence, ce fut un mec de taille moyenne, au yeux et cheveux bruns, comme on en voit des tonnes dans la rue de n'importe quelle ville un tant soit peu remplie. On n'a toujours pas réussi à obtenir son nom, ou à retracer son origine à partir d'une quelconque base de données. Il sort de nul part, de la même manière que ce jour là, il sortit de nul part pour achever tranquillement Chekov, dérober sept ans de travail sur ce que Lester compte un jour publier comme étant un chapitre de sa biographie, et déposer une lettre signée et datée sur le corps de son vieil ennemi.

Une lettre de candidature.

Elle le présentait comme tout à fait disposé à se ranger pleinement du coté du gouvernement, en échange de l'amnistie traditionnelle et d'une coquète rémunération. Tous ceux qui s'étaient affairés à traiter son cas purent attester qu'en effet, si on le payait suffisamment, Lester obtempérerait sans problème.
A coté de cela, on avait bien sûr une bonne partie des capitaines corsaires qui n'en faisaient vraiment qu'à leur tête. En kicker un ou deux et les remplacer par des éléments plus coopératifs pour motiver les restants était le rêve de pas mal d'officiers de la marine. Surtout qu'ils avaient de vieux griefs à régler contre ces brigous.

Pourtant, il fallu encore quelques années pour que Klarth se voit invité à rejoindre le cercle très fermé des capitaines corsaires. Ce temps, il le mit à profit, non pas pour reconstituer la flotte que l'action conjointe du CP et de la marine lui avait retirée, mais pour réveiller et consolider son réseau de contacts constitué au fil des années.
Et dieu sait qu'il aime la bonne compagnie. Le fait qu'elle puisse prendre les coups à sa place, c'est seulement un bonus agréable.

En fait, c'est pour cela qu'il est impossible de dire combien d'hommes sont réellement avec lui. Lester voyage toujours en compagnie d'un noyau dur d'une soixantaine d'hommes aux compétences hétéroclites, parmi lesquels on mentionnera une petite troupe de combattants en armures lourdes qui s'est déjà distinguée à de nombreuses reprises. Ca, c'est la partie facile. Ensuite, il ne cache à personne qu'il s'est tissé un réseau de transport parmi ses amis contrebandiers et marchands indépendants. Pour sûr, il a même commandé tout un set d'escargophone à coquilles incrustées de rubis, juste pour faire la une des magazines people (rêve d'adolescent accompli!). Parce que, depuis que le gouvernement couvre ses frais, il ne se fait pas prier. L'argent tient d'ailleurs pour pas mal dans les bonnes relations qu'il entretien avec certains collaborateurs.

Mais ça ne s'arrête pas là. Quand la marine requiert son support, c'est un de leurs navires qui doit se charger de l'accueillir et de l'assister dans sa mission. Et, bien que ça n'ait lieu que rarement désormais, il lui arrive encore de s'associer avec des pirates de sa connaissance, que l'on sait pourtant actifs et dangereux.

En fait, il fait ça tout simplement parce qu'il aime rencontrer du monde et discuter avec de nouvelles têtes, et aller aux nouvelles des anciennes. Bien qu'il ne soit pas particulièrement cultivé, il apprécie la conversation des autres et peut participer à n'importe quel sujet.

Car à coté, il dispose de deux navires très bien équipés qui sont tout entièrement à ses ordres. Pourtant, il ne voyage que rarement dessus, et laisse une belle marge de liberté à ses lieutenants de confiance chargés de tenir la boutique et donner la chasse aux chouettes opportunités. Il pourrait les utiliser, mais préfère errer d'équipage en équipage tout en jouant aux petits mondains. Ce qui ne l'empêche pas de mobiliser toutes ses forces pour les rares fois où il le faut réellement.

Klarth Fidzgerald Lester s'est désormais taillé la réputation du plus loyal des Shishibukai au service du gouvernement, et travaille à temps plein pour son compte. Ce qui justifie totalement ce que ce dernier pourrait lui reverser comme salaire.
Sigurd
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Message par Chihousou Mar 28 Déc - 23:00

Qui je suis?
Sunbae De LongueTown, dit « le manchot ». Le Capitaine Corsaire, c'est cela même.
Ne t'en vas pas. Pas tout de suite. Je te fais peur? Il ne faut pas. Reste. Profites-en, je me sens d'humeur à palabrer avec l'un de mes semblables.
Tu ne veux pas en savoir plus sur moi? Ne souhaites-tu donc pas découvrir le secret qui se cache derrière ces yeux bleus et cette tignasse blonde? Ou encore ce que dissimule cette allure « propre sur soi » que j'arbore? N'es tu pas curieux des secrets que peut cacher un Schishibukai?



Comment? Maintenant que M. Lyeton, mon aigle, lorgne sur ton foie tu es disposé à écouter? Qui te dis que je suis encore enclin à me dévoiler? Personne. Je pourrais tout aussi bien te tuer sur le champ, tu ne représentes rien pour moi. Ne te sens pas coupable pour ça, aucun être humain ne représente quelque chose pour moi. A part ce qu'ils sont réellement, sur le plan chimique, soixante-cinq pour cent d'oxygène, dix huit pour cent de carbone, dix pour cent d'hydrogène, trois pour cent d'azote...ou sur le plan psychologique, des animaux illogiques, faibles et aisément manipulables. Ainsi ta vie ne vaut rien sur l'échiquier de mes valeurs, tu n'es même pas un pion qui se démarque par son utilité à se sacrifier. Mais tu as de la chance. Je vais te pardonner et reprendre le récit de ma vie.

Je suis un scientifique et je ne crois qu'en trois choses: la science, la logique et l'ordre. Je ne crois même pas en moi, je n'ai aucun moyen de vérifier ma propre existence. Je pense que ce monde est comme un immense moteur qui n'attend qu'un cerveau génial comme le mien pour révéler tous ces rouages, engrenages et autres mécanismes. Tout ce qui existe a une place et un rôle bien défini, et je cherche à comprendre tout cela. D'ailleurs tout ce qui n'a pas de rôle logique devrait être détruit et c'est ce que je m'attache à faire. Mes semblables? Rien de plus que des outils. Ils ne sont utiles que dans la main d'un artisan talentueux. Dans cette optique, je dois avouer que j'admire le gouvernement mondial, capable de fonctionner alors que ses outils sont de piètre qualité, je serais tenté d'appeler cela un miracle si je croyais au concept.
Je suis devenu pirate dans le but de poursuivre mes recherches comme je l'entends, que ce soit au niveau des moyens ou du but. Actuellement, je ne recherche qu'une chose: comprendre le fonctionnement de Grand Ocean. Bien sûr, on m'a déjà dit que c'était impossible, mais je réfute aussi l'idée que quelque chose puisse être incompréhensible ou illogique. Surtout quelque chose d'aussi immense et vitale que cet océan. Après tout, on m'avait bien dit qu'il était impossible de gagner 738 parties de pile ou face d'affiliée et pourtant, n'est-ce pas comme ça que j'ai amassé les fondations de ma fortune. C'est aussi grâce à cela que j'ai compris que je n'aimais que trois choses dans la vie: la connaissance, les jeux dits « de hasard » et l'argent. Vaincre le hasard, quel jouissance, surtout quand ça rapporte.
J'analyse tout, tout le temps. Je suis un observateur, non, je suis l'Observateur. J'observe, j'analyse, je comprend et j'utilise.

Bien sûr, ceux qui me connaissent vous diront que je suis un névrosé, un autiste en décalage avec son monde, un psychopathe même. Ils ont tort, je me qualifierais plutôt de sociopathe. La différence? Un psychopathe a sa propre vision du monde, notamment avec les concepts de bien et de mal alors que moi, je comprend ces concepts, je les connais et sais les différencier mais je m'en contrefous. Asocial? Possible. Mais peut-on réellement considérer comme asocial un homme dirigeant une troupe de sept navires et presque mille trois cent hommes? Évidemment, je ne connais pas tous ces hommes personnellement, je ne quitte que rarement mon navire, un magnifique trois mats de ma conception, une véritable forteresse avec en son centre, la chose la plus précieuse au monde: mon labo. C'est là que sont entassés mes notes, mes expériences, mes cobayes et mon précieux intellect. Oui, c'est aussi ma chambre, mais c'est surtout une pièce quasi-indestructible, conçue grâce à mon génie. Un traitement spécial que j'ai infligé au bois, le rendant suffisamment solide pour résister à une attaque au canon et suffisamment léger pour survivre à un naufrage. Imaginez la catastrophe si toutes mes connaissances disparaissaient au fond de la mer, ce serait sans doute le plus grand gâchis de l'Histoire de l'Humanité. Le nom de mon bateau? « Vick's Vaporum » et mes marins sont les « Vaporisators ». La plupart de mes hommes sont de simples pirates mais chaque bateau servant sous mes ordres est obligé d'avoir en son sein une équipe de scientifiques servant mes intérêts et partageant mon amour de la science et de la logique. Certains les qualifieraient de chercheurs fous, j'aimerais pouvoir dire que c'est faux...

Tu veux en connaître plus sur ma vie maintenant?





Bon, d'accord, pourquoi pas après tout. Je n'en ai peut être pas l'air mais j'aurais bientôt quarante ans, je suis un orphelin, retrouvé à LongueTown, d'où mon patronyme. Il n'y a pas grand chose à dire sur ma jeunesse, j'étais un génie, les plus grandes écoles me courtisaient et je passais rapidement de nombreux diplômes dans de nombreux domaines: biologie, physique, chimie, philosophie, sociologie, médecine, alchimie, robotique, architecture, mécanique, mathématiques, histoire, langues, tir à l'arc et couture. Autant dire que j'étais en passe de devenir le plus grand génie que l'humanité ait jamais connue mais j'entrais alors dans ma crise d'adolescence, un peu tardive certes, j'avais alors dix-sept ans. Je découvris mon aversion pour le reste du monde mais aussi les tripots et les jeux de hasard. Je gagnais 760,000 berrys lors de ma première partie de pile ou face, celle dont j'ai parlé plus tôt, et utilisais cet argent pour aller au casino. Après l'avoir dévalisé, et l'avoir aussi gagné, le propriétaire, ou plutôt l'ancien propriétaire vu que j'étais désormais en possession d'un papier prouvant qu'il m'avait cédé le casino au cours d'une partie de roulette, me proposa un dernier défi pour se renflouer. Une fois encore la partie de roulette, rousse d'après les dires de l'homme, tourna en ma faveur et, comme promis par désormais feu M. Clarence, je gagnais mon premier navire et son équipage. J'étais devenu capitaine. Quel crétin, je n'étais pas encore majeur et donc pas en droit de posséder un quelconque casino, ni même d'y entrer d'ailleurs. C'était ma première arnaque.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ce navire était occupé par un équipage de forbans qui, malgré la signature au bas de l'acte de propriété, refusa de servir sous mes ordres. Il s'avéra que ces hommes étaient des pirates et M. Clarence un homme recherché. Mais là où le gouvernement voyait des hors-la-loi, moi, je voyais des cobayes et l'Océan, que le navire me permettrait d'explorer en long et en large, un immense champ d'investigation. J'en étais sûr, je devais les convaincre de m'accepter.

Il me fallut une semaine entière pour passer mon diplôme en piratologie et une autre pour créer un style de combat basé sur la médecine, la couture, le tir à l'arc et la biologie. J'avais compris que ces barbares ne comprenaient qu'une seule et unique chose: la force. Je retournais au bateau, dérouillais le plus fort d'entre eux et devenais ainsi le capitaine de propre navire pirate.
Durant les dix années qui suivirent, j'engrangeais argent, navires et hommes jusqu'à devenir un pirate avec une prime de 525 millions de berrys, je devais cette prime aux expériences que je faisais subir à mes ennemis plus qu'au réel danger que je représentais. En effet, la plupart de mes hommes n'ont rien de spécial, mais ils ont quelque chose de plus, je les ai discipliné, ils sont désormais comme une armée, écoutant religieusement chacun de mes ordres. Pourquoi? Parce que peur et cupidité. Quiconque me trahit subira mon courroux, un sort bien pire que la mort, il deviendra le sujet d'une de mes expériences, peut être même le rempaillerais-je pour le garder comme preuve de ma cruauté et de ma puissance. Par contre, suivez-moi comme un chien et la richesse vous attendra, tout ce qui vient des pillages appartient à l'équipage, je possède douze casinos à travers le monde et mon accord avec le gouvernement m'assure de solides revenus. En parlant de ça, c'est pour limiter mes expériences que le gouvernement me proposa de devenir un Capitaine Corsaire, notre accord tenait en trois points: je devais limiter mes cobayes à des pirates recherchés et en échange, en plus de l'immunité, je gagnais deux choses, un accès aux archives scientifiques de la Marine(celles datant de plus de trois ans uniquement) et une dotation en granit marin équivalent à une trentaine de kilos pas ans.



Je crois que nous avons fait le tour de ma vie, il est l'heure...comment? Tu souhaites savoir comment je me bats? C'est simple, j'ai un arc et je m'en sers, la portée est moins longue qu'un pistolet, mais la précision est plus grande et les flèches peuvent être modifiées pour donner des effets tout aussi spectaculaires qu'inattendus. Au corps à corps? J'évite au maximum, imagine que je prennes un coup sur le crâne, ce pourrait être un désastre pour l'humanité et la communauté scientifique. Que j'arrête de tourner autour du pot? Quel toupet! Et puis, je crains, mon cher, que vous ne soyez pas en mesure de m'emmerder. Mais je vais exaucer votre souhait. Je me sers de fines aiguilles de coutures renforcées, avec divers métal voir du granit marin, et je les insères entre les os ou dans les artères principales selon ce que je souhaites: tuer ou paralyser. Priez pour que, si je vous affronte, je décide de vous tuer.

Bon, je crois que nous en avons fini. Quoi? Il manque l'histoire de mon aigle? Ce n'est pas qu'un aigle, c'est M. Lyeton, l'aigle le plus intelligent que cette Terre ait jamais connu. Au départ je souhaitais l'autopsier mais ce sacripant a réussi à s'échapper, six fois, peu importe comment je l'enfermais. Je décidais alors de lui donner un nom, de le dresser et d'en faire mon faire-valoir. Tout pirate qui se respecte doit avoir un oiseaux, non?

Pourquoi Sunbae « le manchot »? Mais parce que je n'ai qu'un bras pardi! Après tout les expériences sont parfois dangereuses...



Maintenant que je vous ais tout raconté, n'êtes vous pas obligé d'admettre que j'avais raison. Votre conversation M. Paramécia est d'un plus grand intérêt lorsque vous êtes mort, non? Mais plus question de bavasser, il est l'heure de votre autopsie, voyons ce que trente années de fruit du Démon ont fait à votre corps...
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