One Piece : Grand Ocean
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

[Marine] Sig'peluche

Aller en bas

[Marine] Sig'peluche Empty [Marine] Sig'peluche

Message par Sigurd Mar 12 Jan - 18:58

Nom : Dogaku

Prénom : Sigurd

Age : 21

Fruit du démon :Olé olé, fruit zoan du lion. (Les linguistes supposent que la dénomination d'origine était "Léo léo").

Apparence physique: [Marine] Sig'peluche 7a8f7
A le voir, aucun détail ne retient l'attention. Un blond au yeux bleus d' 1m70 pour 62 kg, donc pas particulièrement costaud, c'est commun. Les voleurs lorgneront certainement sur les bracelets dorés qu'il porte aux poignets, tandis que les artilleurs railleront le modèle archaïque de pistolet qu'il porte à la ceinture, mais sans plus. A première vue, Sigurd est quelqu'un de parfaitement normal...

Description psychologique : Pile ou face. Voilà ce qui guide Sigurd dans ce monde, lui même n'ayant pas vraiment de but bien défini. Il préfère ainsi se fier à Dame Chance comme il l'appelle, même si souvent c'est le vent de la malchance, également appelé Pas D'bol, qui frappe à sa porte. Peu importe, quand les pièces décident de quelque chose, il leur obéit tout en se réservant le droit de maugréer. Surtout, il ne faudrait pas désobéir aux pièces, car chance et malchance alternent selon un cycle complexe que lui seul peut comprendre (c'est du moins ce qu'il vous répondra). Et puis, ça reste mieux que d'hésiter et perdre du temps pour finalement ne rien faire.

D'une nature paisible, tranquille et joyeuse à l'origine, l'utilisation du fruit olé olé a eu des répercutions sur sa personnalité: il s'est lentement métamorphoser en gros flemmard qui se repose 18 heures par jour, généralement en appui sur le mobilier environnent, une de ses activités favorites étant d'ailleurs de se prélasser au soleil, allongé sur le pont sous forme féline.

Adepte des blagues vaseuses qui dégonflent les situations tendues, il essaiera toujours de trouver un compromis en blablatant maladroitement plutôt que de recourir aux armes. Pourtant, il stresse plutôt facilement et, en ultime recours, peut s'engager dans des monologues assez délirants qui permettent à ses neurones de garder le cap, même s'ils semblent plutôt prendre le large.


Histoire du personnage : Rien ne prédisposait un Dogaku à entrer dans la marine, eux qui sont vendeurs de bibelots en tout genre depuis quatre générations. Y'en a bien quelques uns qui se faisaient pirates, mais on les oubliait rapidement, et leur faible durée de vie ne leur permettait pas de se refaire un nom. Certains impliquent la marine dans ces morts, d'autre la météo capricieuse, mais Sigurd sait bien que c'est la faute à Pas D'bol. D'ailleurs, la plupart des gens qui deviennent pirates ont une faible durée de vie. La malchance aime pas les pirates. C'est pourquoi, lorsqu'il a joué l'environnement où il gagnerait son pain à pile ou face, il a pas choisi pirate quand la pièce lui a dit "mer" (l'autre c'était terre bien sûr).

Pourquoi Sigurd a t-il joué son avenir sur une pièce? Parce que son frère ainé devait reprendre la boutique familiale, et qu'il avait pas d'idée (il avait pas envie de bosser en fait, mais fallait bien répondre un truc à sa mère).

Sauf que la mer c'est vaste, et que ça regroupe plein de professions: marchand, pêcheur, transporteur d'objets, transporteurs de gens, voleurs d'objets et de gens (ça c'est les pirates), voleur de voleur de gens (ça c'est les corsaires), chasseur de voleurs ou tout simplement police maritime. Le Sigurd, il ne pouvait pas savoir quoi qu'il ferait, bien que les pirates étaient hors jeu. Il fit tout d'abord carrière dans la marine marchande, et aurait pu y passer sa vie à faire prospérer le boutique de sa famille en plus de ses employeurs, si toutefois il n'était pas tombé sur un navire pirate lors du transport de cargaisons rares. Ca n'avait pas été très sanglant car il n'y avait strictement aucun représentant de l'ordre dans les parages, et que l'équipage marchand était destiné à devenir esclave.

Sigurd ignore encore si lui même a eu beaucoup de chance ou beaucoup de malchance, mais ce qui est sûr c'est que Pas D'bol a encore abattu sa colère sur les pirates. Après plus d'une semaine passé à ne presque rien manger, l'ex équipage marchand, pourtant très affaibli, avait réussi à organiser une mutinerie, profitant de l'abordage du navire pirate par un autre navire pirate (cherchez l'erreur). Pendant que les deux équipages de fléaux des mer s'entretuaient à l'air libre, les prisonniers, guidés par un certain Lord Althias de Mistoltin, réussirent à se libérer. Une fois convenablement équipés et sommairement revigorés (c'est surtout l'alcool qui a joué), ils parvinrent à éliminer les deux équipages pirates (enfin, les deux restes d'équipages en très mauvais état).

Cette victoire à été remportée rapidement grâce aux incroyables talents martiaux d'Althias, mais également grâce aux pouvoirs insoupçonnés d'un certain jeune homme. Vous l'avez dans le mille, c'était Sigurd. Sans que personne (lui même inclus) ne comprenne sur le coup ce qu'il s'était passé, il s'était lentement transformé en félin au fur et à mesure de la bataille. Une fois les pirates matés (et que les réprouvés n'essayèrent plus d'éliminer l'homme monstre), une étude approfondie de la cuisine amena les marchands à la conclusion suivante: un imbécile avait laissé trainer un fruit du démon dans la cuisine, et un autre imbécile l'avait mangé à la hâte avant d'aller se battre. Yep, toujours Sigurd.

Suite à quelques mésaventures, l'équipage parvint à rentrer sur la terre ferme, heureux mais également frustré. Pourquoi frustrés? Car toutes leurs marchandises, ainsi que les butins des deux navires pirates avaient du être jetté à la mer sous peine de naufrage. Une chouette fortune qui appartient désormais aux poissons. C'est Pas D'bol, vous l'aurez deviné.

Le jeune homme erra encore un peu sur les océans en compagnie d'Althias de Mistoltin (c'est pile ou face qui lui dit de le faire), puis entra à la marine sous recommandation de ce dernier. Un chouette type Althias, un peu triste par moment mais chouette type quand même: Sigurd avait été retenu comme Lieutenant sur un navire à propos duquel commençaient à circuler d'étranges rumeurs dans la marine, et on lui avait même demandé s'il ne préférait pas attendre qu'un autre navire se libère.

Sigurd n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, alors il a encore laissé le hasard choisir: faudrait qu'il aille sur ce navire. Chance ou malchance, il verrait bien...

[Fin du copier coller d'OPBO]

Et il vit! Même qu'il est encore vivant. Pour avoir survécu à quelques naufrages, combattu vaillamment un cruel équipage de pirates aussi tenaces que le nouvel an, frôlé de peu une mort horrible par digestion dans une baleine géante, avoir réussi à se faire apprécier de tous, petits comme grands, et j'en passe et des meilleures, la peluche parvint à atteindre le grade de Capitaine. Ce qui le prit lui même au dépourvu. Maintenant, le voilà catapulté à la tête d'un navire, lui qui ne s'en sent absolument les épaules. Enfin, si ses ex-Colonettes y arrivaient, c'est que ça doit pas être si compliqué que ça, hein. Pis Pas d'Bol est resté sur East Blue. Espérons, du moins.

Ambitions personnelles/Projets d'avenir:
Pas grand chose: ne pas mourir, rester suffisamment longtemps sur GrandLine pour pouvoir prétendre à une confortable prime de risque et à une encore plus confortable retraite éventuellement précoce, se dégoter une nymphe sexy et avenante dans le magnifique biotope qu'est GrandLine, retourner passer ses vacances dans le vaste manoir de son grand copain Althias...

Ouais, Sigurd est pas compliqué.


Styles de combat: Les seules armes dont se sert Sigurd sont un pistolet pouvant tirer un seul coup (cette arme tient presque du lance pierre, mais a une valeur sentimentale), et celle qu'il a avalé, son fruit. Pour cela, il a développé plusieurs formes plus ou moins animales. Toutefois, il ne contrôle pas encore totalement le fruit, et peut se transformer de manière approximative, parfois aléatoire. Et parfois, ça marche pas... c'est rare mais c'est Pas D'bol, surtout quand il se retrouve coincé en forme de lion.

Forme 0: Un humain standard, pas bien costaud. Sous cette forme, Sigurd n'a pas grand chose d'autre à faire que fuir, se cacher, laisser faire les copains, se ridiculiser, faire le mort et attaquer par surprise, supplier l'ennemi ou tirer un coup de pistolet à bout portant (il vise comme un pied).

Forme 1: Bipède moitié homme moitié lion, un pelage couleur sable le recouvre entièrement. Si sa silhouette le classe ainsi dans la catégorie des armoires à glace, on peut observer qu'il n'a plus de pouce opposable et que ses jambes sont inadaptées à la bipédie (genre pattes de satyre), ce qui le rend très peu mobile. Sa face s'allonge et une belle mâchoire de prédateur apparait. Sigurd fait preuve sous cette forme d'une force et d'une résistance imposantes, mais ses gestes sont cruellement maladroits dû au manque de "pratique". L'utiliser en combat équivaut pour le moment à se suicider, même face à un clampin de base.

Forme 2: Ben un gros lion standard, à savoir 225 centimètres de long et une queue de 100 centimètres, le tout pour 210 kg. De sa forme humaine, Sigurd conserve ses yeux bleus et les bracelets en or qu'il porte aux poignets. Bébête mortellement dangereuse capable d'assommer un homme d'un coup de patte bien placé (ou encore de renverser une girafe, mais y'a pas de girafes sur les mers...). Sigurd revêt principalement cette forme pour les combats en mêlée générale, les duels, pour flemmarder au soleil sur le pont (sous cette forme, les gens ont aussi du mal à savoir quand il boit pendant le service) ou encore pour se bourrer la panse: jusqu'à 24 kilos de pirates (oui oui, de pirates, chuis cannibale) d'un coup, et il est tranquille pour quatre jours...









Camp : Marine

Grade : Capitaine (Rhaaa, ça sonne trop bien en plus).

Navire : A l'image de son capitaine (ou tout du moins de son comportement), le Tarmac™️ est gras, lent et paresseux. Lent et pas des plus maniables, d'ailleurs, ce qui se fera bien sentir lors d'un affrontement. Heureusement, sa conception le rend suffisamment robuste pour qu'aucun conflit ne soit perdu d'avance. Bien que massif, il ne dispose pas d'autant de canons que le permettrait son tonnage. Normal, c'est pas le but.

Sur les autres plans, il est très bien équipé: pour une raison qui échappe à la sienne, Sigurd s'est vu confier un navire expérimental, faisant presque office de base d'opération flottante. Doté d'un large effectif de charpentiers, d'ingénieurs et de médecins, ainsi que de cales suffisamment amples pour contenir de quoi suppléer temporairement aux besoins de plusieurs navires, le Tarmac™️ sera le compagnon de route idéal de toutes les flottes que la marine pourra composer, pouvant réparer en pleine mer un bâtiment ayant subit de sévères avaries ou ravitailler un équipage ne pouvant retourner à quai pour X raison/mission.

Équipage : En plus des corps de médecins et d'ingénieurs inhabituellement importants sur le Tarmac™️, le navire est habité par environ 250 matelots aux aptitudes correspondant tout à fait aux standards de la marine. Toutefois, le navire a suffisamment de place pour accueillir des effectifs bien plus importants sans que cela soit trop inconfortable, le temps de sauver la plupart de l'équipage d'un navire qui aurait coulé et de les ramener à bon port.

Avec un patron aussi peu porté sur les affaires, l'ambiance est relativement pépère et la bonne humeur règne sur ce navire. Pour que tout le monde fasse bien connaissance, un banquet copieux a été improvisé dès le troisième jour de mer, et les cuisiniers se sont vus remerciés par quelques hola successives entrecoupées d'applaudissements. La soirée a enchainé sur quelques activités plus ou moins intellectuelles, avec un large spectre balayant notamment le concours de pêche nocturne, celui du plus gros mangeur de piments, quelques parties de jeux de société et même un match de rugby sur le pont.

Pourtant, un certain gradé, dont vous ne tarderez pas à découvrir le nom, a très rapidement mit sa touche personnelle sur les standards de comportements du navire, sauvant le protocole et le sérieux d'un funeste destin.


Lieutenants :

Evangeline T. Haylor

Une jeune femme ayant passé la vingtaine depuis peu, et que Sig' ne qualifiera pas de belle, bien qu'elle pourrait être tout à fait charmante si elle se faisait un minimum plus chaleureuse. Raté: ce qui pourrait être une ondulante chevelure couleur corbeau se retrouve généralement emprisonné en un chignon serré. Par contre, des yeux experts (et souvent féminins) reconnaîtront qu'elle fournit de gros efforts pour être élégante et impeccable. Loin d'être un distributeur de sourires, elle sait pourtant se faire bienveillante et agréable avec ses amis, qui lui reprocheront tout de même d'être rude, directe et sans tact. Pour ceux qu'elle n'aime pas, on la qualifiera plutôt d'acharnée et impitoyable. Quant à Sigurd, c'est plus particulier: il représente tout ce qu'elle méprise. 'Fin, presque. Contrairement à lui, la miss est rigoureuse, sait ce qu'est l'organisation et l'efficacité, et attend de ses collègues qu'ils respectent la bienséance, même s'il lui faut faire preuve de sévérité. Elle a de l'ambition, et a appris à la satisfaire en se montrant très autoritaire quand il le faut. Même quand il le faut pas. Elle sait quand même rester juste, et c'est bien pour cette raison que malgré tout, on l'aime bien sur le bateau.


En général, ses proches utilisent le diminutif d'Eva, ou Evi. Pour Sigurd, ça peut être Evil, Taylor, ou pour les grandes occasions, President Evil. Mais jamais il n'oserait les utiliser face à elle. Pas parce qu'il aurait peur de s'en prendre plein la poire en retour: au combat, elle ne vaut rien, et la seule idée de l'envoyer à l'abordage semblerait saugrenue pour tout l'équipage. Surtout qu'elle remplit parfaitement le rôle que Sigurd devrait occuper: diriger. Et elle le fait si bien que tout le monde sur le navire pourrait lui obéir au doigt et à l'oeil, sans qu'elle n'ait besoin de hausser le ton ou quoi que ce soit: elle a le truc, tout simplement. Tant et si bien que Sigurd se sent petit, minable, inférieur et insignifiant dès lors qu'elle lui porte le regard super froid, hautain et méprisant qui lui est spécialement réservé.



Guido Shiraharam

Physiquement, considérez un truc à mi-chemin entre Hulk et un grizzli, avec une incisive qui s'est fait la malle, puis mettez lui une belle barbe en collier pour finir le tout. Et cliquez là pour voir mon inspiration, tant que vous z'y'êtes. Et vive la SNES! Mais contrairement aux apparences, Guido est loin d'être une brute sans cervelle: pour avoir jonglé avec les diverses professions d'artisan, de bucheron, d'ingénieur, d'ébéniste et d'architecte naval, il sait aussi bien se servir de ses doigts que de sa cervelle. Et comme ses 38 ans font de lui le plus expérimenté (et haut gradé) des ingénieurs du navire, c'est lui qui dirige tous les travaux qu'ils pourraient mener.

Dans cette optique, ont été lancés quelques projets de recherche pour que le personnel technique ne s'ennuie pas. Il a d'ailleurs promit à Sigurd que le prototype du tank HamsterKaiser Mk2, sa dernière obsession, ne tarderait pas à sortir de l'atelier.

Malgré sa carrure qui lui assure la suprématie dans les rixes de bar, Guido ne participe jamais aux affrontements. Relativement non violent, d'une nature plutôt sensible et dénué de formation militaire bien poussée, les affrontements lui filent le cafard. Ce qui ne l'empêche pas de tonner et jurer à la première déconvenue, ou dès que quelque chose pourrait venir chatouiller de trop près son monstrueux égo de bidouilleur. Le simple refus d'utiliser une de ses créations déchainera les trésors de volubilité dont ses cordes vocales sont capables, et en très bon rancunier, il pourrait même aller jusqu'à bâcler volontairement son travail, voir même tout stopper pour aller bouder dans son atelier.






Post RP :
-FULL!, s'écria un joueur de poker en s'empressant d'empocher les pommes qui servaient de mise.
-STRIKE!, beugla la première classe Crosser, qui venait de renverser toutes les boites de conserve à l'autre bout du pont en un seul coup.
-JACKPOT!, hurla Guido, qui venait enfin de réparer la Jukebox qu'il avait bricolé pour animer le pont.

MWAHAHAHA!, jubilais-je intérieurement, incapable d'émettre autre chose que des grognements sous cette forme de lion paressant sur le pont, en repensant quelques jours plus tard à ce qui avait été une magnifique soirée tout comme on les aime dans la marine, malgré le manque évident de respect pour le protocole. Les bouquins qui m'avaient été conseillés par l'instructeur Goldorak s'étaient révélés décidément bien utiles: installer un climat de confiance dans l'équipage dès les premiers jours était, d'après l'encadré de la page 4, une quasi nécessité quand on s'apprêtait à aller faire les marioles sur l'océan le plus dangereux du monde. Dans les même impératifs, il fallait absolument éviter de manger de la viande rouge avant tout discours devant plus de 8 personnes, ce qui risquait de changer radicalement mon régime alimentaire. Bah, c'est pas en dérogeant à une petite règle isolée que je conduirais le navire au naufrage, hein. Et toujours attendre 8 secondes avant de prendre une décision ayant trait aux pirates. Et c'est forcément vrai, puisque huit est mon chiffre porte bonheur ultime.

Yep, la collection complète du Commandement pour les Nuls m'avait fourni une formidable synthèse de ce qui allait être mon nouveau rôle. Tellement efficace qu'il m'a suffit d'aller jusqu'au milieu de la page 12 du premier tome pour que tout aille comme sur des roulettes par la suite. Les livres ont depuis commencé prendre la poussière sous mon lit, mais je suis sûr que dormir avec ça à portée de main a plein d'effets positifs. Si ça se trouve, je dois être somnambule. Ouais, ça expliquerait tout.

Mais alors, si je suis somnambule... je risque pas de me transformer en prédateur dans mon sommeil, et de me mettre en chasse à travers le navire à la recherche d'une ou deux dizaines de marins à déguster?

Attendez... nan. J'avais déjà été un amnésique sélectif le temps de quelques jours, mais d'après le diagnostic que m'avaient fait le médoc et le psy du OH8, c'était temporaire et y'avait aucun autre trouble dans la checklist à laquelle j'avais eu droit. Tu peux te rendormir Sig', y'a pas de soucis.

Y'a juste une montagne de muscle en train de te remuer vigoureusement pour te tirer de ta torpeur.

-Hey, kesquispasse?, marmonnais-je encore tout embrumé par ma sieste semi-consciente.
-Ben cap'taine...
-Capitaine, steplait. Ça sonne mieux, et c'est terriblement classe. Ou alors, tu m'appelles Sigurd.
-Ok, Sig'. Mais tu m'avais pas demandé de retaper la bobox pour qu'on l'installe sur le pont? Contemple moi donc cette merveille!

Et les gros jambons qui servaient de bras à mon chef ingénieur embrassèrent le vide en direction de la machine qui avait fait tourner la Bamba en boucle pendant plusieurs heures il y à peine quatre jours plus tôt. Repeinte pour mieux cadrer avec les couleurs de la marine (la combo jaune/rose fluo, c'était pas terrible), et renforcée par plusieurs couches de métal de manière pouvoir survivre 24h/24 sur le pont du navire à motiver les troupes dans le rythme et la bonne humeur, cette petite merveille attendait impatiemment qu'on lui assigne un emplacement sur le navire.

-La vache, l'est magnifique! Bah attends... j'la verrais bien par là tiens. Ou alors, par là.
-Ca bloquerait une porte, tu vois bien...
-Et pourquoi pas ici, histoire que tout le monde puisse l'entendre?
-Sauf qu'à la première vague un minimum envahissante, y'aura plus que les poissons pour en profiter. Et c'est pas une enclume comme vous qui irez la chercher, hein?
-Trèèèès drôle. Bon, alors où?
-Soit prêt du mat, soit -et je préfère largement- on l'encastre dans ce mur. J'ai déjà ramené tout ce qu'il faut pour la sangler tout bien comme il faut! Pas vrai, les gars?

Les deux marines qui l'accompagnaient acquiescèrent, montrant les caisses de matériel qu'ils avaient ramené. Ça risquait de prendre du temps en fin de compte...

-Tout bon. Ben faîtes le comme tu le sens, et je repasse plus tard voir le résultat.
-Tu retournes t'enfermer dans ta cabine?
-Pas m'enfermer, mais ouais. D'ailleurs, j'voulais aller zyeuter mon set de cannes à pêche de plus près.
-Tu sais pêcher, toi? On pourra aller chasser le poisson à deux, alors!
-Ben en fait, pas trop. Mais j'me suis dis que c'était pas plus mal d'essayer pour rigoler. Enfin, tu pourras m'apprendre quand t'auras fini avec ton Hamsterator?
-HamsterKaiser! Modèle numéro 2!
-Comme tu dis.

Et c'est ainsi que, deux heures plus tard, j'étais en train de fredonner quelques odes à Dame Chance tout en bidouillant mes magnifiques nouvelles cannes à pêches, quand mon refrain fut grossièrement interrompu par un "toc toc" émanant sûrement d'une personne pas assez grossière pour pouvoir encore frapper à la porte.

-Euh... ouais? lança dignement votre blondinet préféré, accroupi au sol avec son matos tout répandu autour de lui.

Considérant ceci comme une invitation à entrer -faute de mieux hein-, ma lieutenante attitrée s'introduit dans la cabine. Et en la voyant entrer, je me remémorais un pan oublié de mes lectures. Comme le disait la page 5 (ou 6, je sais plus): ne jamais engager de relations autres que strictement professionnelles avec le personnel féminin. Donc, je ne dois pas la laisser essayer de s'attirer les faveurs du capitaine du navire! En plus, j'ai bien vu qu'elle me tournait autour ces derniers temps, à épier ce que je faisais. Faut dire que, comme la quasi totalité des habitants du navire, j'étais le premier fruité qu'elle avait vu. D'ailleurs, à peu de choses près j'en avais jamais vu d'autres, moi non plus. Et forcément, j'l'ai avais tous impressionnés avec mon petit numéro de métamorphe. Suffisait de voir comment j'étais entré dans les bonnes grâces de Miiyu et d'Aï grâce au super Sig'peluche... ben ça marchait bien en fait. Allez hop, un petit numéro de gros félin adorable et Eva serait bientôt ma nouvelle groupie!

-Capitaine? J'ignore pourquoi, mais quelqu'un a installé un drôle d'appareil sur le pont.
-Une sorte de barque en fer avec des moustaches de hamster?
-Euh... pas vraiment, non, répondit-elle interloquée. Un appareil terriblement bruyant et qui n'a rien à faire ici.
-Aaaaah, la bobox, c'est ça?
-Bobox?
-La bobox, la jukebox quoi. Vous savez, l'appareil qui fait de la musique dans les bars, poursuivis-je en dessinant grossièrement les contours de l'appareil avec mes mains, ce qui lui arracha un haussement de sourcils. Bien de ça que vous parlez?
-En effet. Qu'allez vous faire?
-Baaah... pourquoi, elle a un problème?
-Eh bien...
-Oui?
-Elle est le problème.
-Je vois pas en quoi... enfin, je regarderais plus tard, siouplait. Non pas que je sois occupé, mais j'avais envie de... ouais, bon.
-D'ailleurs, maintenant que vous en parlez... qu'êtes vous en train de faire? demanda t-elle en balayant la salle du regard.
-Ca? M'étais dis que comme on avait rien à faire, j'pourrais tout aussi bien en profiter pour aller titiller le poisson. Y parait que là où on va, c'est plus le poisson qui va nous titiller.
-Vous voulez dire que...

Elle ouvrit lentement la bouche pour parler, puis la referma, utilisant tous les éléments à sa disposition pour faire le tour de l'histoire. Deux jours plus tôt, elle était déjà venue me voir à propos de comptes qui avaient soit disant été falsifiés dans l'inventaire du navire. Eeeet... ouais, je trempais un peu là dedans en fait. Mais comme m'avait dit le colonel Hammerfest, mon dernier patron en date, c'était pas du tout de la falsification: on utilisait juste un euphémisme pour renommer une collection de canne à pêche en matériel de survie... ou une jukebox en mobilier. On avait pas atteint le plafond du budget pour l'équipement, c'était donc normal qu'on se fasse plaisir, non?

-Donc c'était vous?
-Hey, y'a pas de mal puisque ça va profiter à tout le monde! C'est pas comme lui qui s'était offert un flipper et un piano aux frais de la maison, hein.
-Lui?
-Ben en fait... nan, oubliez. M'enfin, Guido a checké l'appareil, il fonctionne très bien. pas de soucis avec. Par contre, j'ai cru remarquer un truc par rapport à vous.
-Hum?
-Ben en fait... lors de mon petit speech d'inauguration du premier jour, j'ai bien précisé qu'on allait naviguer sur une zone franchement pas sympa, et donc qu'on avait pas à se prendre la tête sur le protocole surtout quand on serait entre nous... par exemple, que personne n'avait à porter l'intégralité de son uniforme, et qu'un brassard ou tout autre chose suffisait... alors... ce matin, j'ai trouvé tout le monde vêtu des pieds à la tête aux couleurs de la marine, et j'me demandais si... enfin, ça pourrait être Pas d'Bol qui m'a joué une sacrée coïncidence, mais j'espère qu'il restera un peu sur East Blue avant de retrouver ma place, mais... est-ce que c'est vous qui... enfin, qui leur avez ordonné de devoir suivre le règlement psychorigide de la Marine... enfin, vous voyez quoi? J'pensais qu'on aurait pu voyager... décontracté?

Enfin, voilà, quoi.

Ces derniers jours, j'étais pas spécialement convaincu que Sigurd aux commandes allait donner de bons résultats. Pourtant, tout le monde s'était rendu compte -moi même inclu, à ma grande surprise- que ça marchait relativement bien, surtout pour un début.
Et maintenant, elle était là, plantée comme une fleur devant moi. Sauf que les fleurs ne vous dévisagent pas comme si elles avaient l'intime conviction que vous n'étiez qu'un primate affublé d'un pantalon et d'une chemise. Tant mieux, sinon on les aurait toutes arrachées d'ailleurs.

-Bon, et bien maintenant vous allez faire ce qu'il faut pour arrêter cette boite de conserve. Sortez cette horreur de ma vue, et j'aviserais pour la suite.
-La bobox? M'enfin...
-Suffit. La Marine a besoin de forces efficaces, et l'efficacité repose sur la rigueur. Si vous refusez de remplir le rôle qui vous a été confié, je m'en chargerais avec grand plaisir. Vous n'aurez qu'à sourire stupidement quand on vous demandera votre avis et me laisser m'occuper du reste. Mais ne trainez pas dans mes pattes, ou bien vous découvrirez comme je peux être désagréable. Considérez vous donc comme passager privilégié du Tarmac, et restez sagement dans votre panier comme un gentil félin.

Bien que frêle comme c'est pas permis, sa posture haute et droite lui donnait l'air vachement intimidant... ou alors c'était parce que j'étais encore assis à même le sol, une canne à pêche entre les mains avec pas mal de hameçons posés ça et là sur mes jambes. Quelque chose me disait que si je lui en donnais la chance, elle m'aurait fait un discours cent fois plus pompeux sur l'Ordre et la Méthode et le sérieux dans la marine avec tout le tralala qui suivait ces discours de malades idéalistes. Me fallait donc trouver quelque chose à lui rétorquer pour la refroidir pour quelques semaines, juste le temps de faire débarquer cette folle à la première escale venue. Et forcément, mon éloquence qui compte parmi les plus subtiles que cette mer ait connu trouva une réponse on ne peut plus adaptée à cette situation.

-Euh...
-Réfléchissez bien à ce que vous allez dire. Les clown n'ont pas leur place dans la marine, et je tiens bien à ce que ce soit encore moins le cas sur ce navire.

Vous allez peut être pas me croire, mais je suis presque sûr de l'avoir entendu hésiter à dire "mon navire". Et la façon qu'elle avait de vous fixer sans ciller avec son air de suprême indifférence subtilement teintée de dédain...

-Beeeeeen... ouais alors. Pas de clown. Mais on peut garder la bobox?
-Vous plaisantez?
-Ok, j'dirais à Guido de la faire retirer alors... ou bien je m'en vais le faire moi même de ce pas, ça marche aussi si vous préférez, corrigeais-je en la voyant réarmer son regard One Shot.
-Bien, nous nous sommes compris alors. Bonne soirée, boule de poils.

Bon, au moins elle est assez familière pour m'appeler boule de... hey, ça veut dire qu'elle ne m'appelle plus Capitaine tout court? Donc que... vite, faut réagir! Voyons voir sous le lit, entre les moutons... chapitre 54, tome 3: comment réagir aux mutineries. Y'a écrit "avec violence et fermeté, mais dans les règles et avec l'approbation de la morale pour ne pas engendrer de martyr: ça empirerait les choses. Par conséquent..."

Arf... trop compliqué tout ça. Pas gagné.


Dernière édition par Sigurd le Dim 24 Jan - 20:59, édité 6 fois
Sigurd
Sigurd
Marine Méconnu/Admin

Messages : 539
Date d'inscription : 10/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum